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JENNY WILSON « Demand the impossible » Crunchy Frog-La Baleine
Nous étions sans nouvelles discographiques de Jenny Wilson depuis la sortie du fabuleux « Hardships ! » en 2010. A vrai dire, les années qui se sont écoulées depuis la sortie de son précédent album ont été éprouvantes pour la suédoise puisqu'elle a dû lutter contre un cancer. Finalement, les promesses sont tenues, même cinq ans après. « Demand the impossible » allie à la fois, la maturité et la fougue, les rythmes electro et les percussions africaines. Le tout étant très travaillé, très réfléchi. Un disque où chaque détail compte, où tout est bien à sa place. Une gageure, tant l'album est ambitieux mais sans jamais paraître prétentieux. Assurément déjà un des grands disques de 2015. Comme quoi, parfois, quand on demande l'impossible… |
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SUN KIL MOON « Universal themes » Rough Trade – Caldo Verde
Mark Kozelek, l'homme qui se cache derrière Sun Kil Moon (et qui était autrefois la tête pensante de Red House Painters) aime manier la langue. Ce « Universal Themes » est sans conteste son disque le plus littéraire. Il ne s'agit pas ici de chansons « couplet, refrain, couplet » mais de véritables petits romans. Si le résultat avait été passablement médiocre, on aurait dit qu'il s'agissait d'un disque « bavard ». Mais là, Kozelek nous embarque dans des récits parfois intimes mais aux thèmes toujours très universels. Le tout sur des mélodies assez épurées et toujours armé de sa voix chaude et un brin éraillée. L'écoute du morceau « With a sort of grace I walked to the bathroom to cry » vous donnera une idée assez précise de la teneur générale du disque. |
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SMETANA « Quatuors 1 & 2- Pavel Haas Quartet » Supraphon
Ce jeune mais confirmé quatuor tchèque a eu comme mentors Walter Levin et Milan Skampa, respectivement fondateur du Quatuor LaSalle et altiste du bien nommé Quatuor Smetana. De par cette filiation on comprend mieux l'importance de chaque réalisation qui nous est offerte et la reconnaissance critique qui les accompagne depuis plusieurs enregistrements. Dans ces œuvres d'une grande puissance romantique, ces archets de l'école tchèque (une des plus reconnues dans le milieu) nous impressionnent par la maîtrise si particulière des tutti et l'élégance des mouvements de danses. |
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DAVE DK « Val Maira » Kompakt
La musique techno n'est pas faite pour le format album dont la longueur est difficilement maîtrisable pour un DJ qui préfère le 12'' pour offrir aux clubs de la matière brute facilement exploitable. Mais chaque année ce label respecté de Cologne prend un malin plaisir à contredire les faits en nous offrant une véritable histoire sonore conçue pour notre imaginaire. Certes en deçà des réalisations du magicien Efdemin mais parcouru de pépites qui honorent ce DJ berlinois. |
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BOP ENGLISH «Constant bop» Blood & biscuits
James Petralli est Texan, c'est un alchimiste sonore dont le détail de la production est proprement stupéfiant, on pense à Midlake (tiens tiens autre groupe texan) pour le capharnaüm instrumental, on pense à T-Rex pour la pause et les accords rock'n'roll, mais on pense surtout au côté intemporel de bonnes chansons gravées sur ce premier album. |
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DECLAIME «Southside story» Vindig
Dudley Perkins a signé plusieurs albums à son nom mais aussi sous le pseudo « Declaime » sur le label ultra respecté Stones throw Records, il a été produit par le magicien Madlib et continue son chemin sur son propre label. Son fait de gloire ? Il se permet de reprendre en plage 2 le préhistorique et définitif morceau de Grandmaster flash « the message » qui nous avait tous fait acheter à l'époque un radio-cassette plus grand qu'une valise. Et c'est une réussite en orientation plus sombre (un peu comme l'ensemble de l'album d'ailleurs), un style downtempo et un charme vocal oldschool façon Gang starr ..groovy. |
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