Il s'agit d'un événement : le continent, qui a traversé des siècles de souffrances physiques et morales durant deux « Grands Dérangements » - la traite négrière, puis la colonisation -, est enfin, semble-t-il, dirigé par ses propres enfants. Un demi-siècle plus tard, l'analyse du sens de ces indépendances et une réflexion sur le bilan de l'exercice du pouvoir par les Africains eux-mêmes s'imposent.
Lors d'une conférence début juin à la librairie (disponible en podcast et en vidéo), Musanji Ngalasso-Mwath, l'un des trente auteurs de l'ouvrage collectif, 50 ans après, quelle indépendance pour l'Afrique ?, apportaient des réponses à cette épineuse question.
Les 16 et 17 septembre prochains, à l'athénée municipale de Bordeaux, un autre temps de réflexion portera son regard vers l'avenir en interrogeant les nouvelles générations africaines.
A la librairie aussi, la réflexion se poursuit à travers des rencontres mais aussi à travers les bibliographies sélectives (sans être exhaustives) réalisées par les les libraires.
C'est aussi l'occasion de mettre en relief toute la richesse de la culture africaine à travers ses coutumes, ses arts, ses littératures...
A la librairie :
Le mardi 14 septembre : Alain Mabanckou pour Demain, j'aurai vingt ans (Gallimard)
Le jeudi 16 septembre : Fatou Diome pour Celles qui attendent (Flammarion)
Le vendredi 17 septembre : Jean-Michel Severino pour Le Temps de l'Afrique (O. Jacob)