L'auteur aborde l'une des figures de la perte de soi, celle de la disparition de soi à soi-même, qui relève de la destructivité et de l'autodestructivité, afin d'analyser comment y survivre. Il s'appuie pour cela sur le dialogue entre Sigmund Freud et Sándor Ferenczi qui recrée la psychanalyse et sur l'écriture survivante d'Imre Kertész, qui fait oeuvre de l'effacement. ©Electre 2024
La perte de soi
La perte de soi est souhaitable pour tout un chacun, au titre d'une nécessité intérieure. Se parler et parler, être présent dans les mots et être représenté par les mots, donner mot à ses affects : cela suppose de consentir à ne jamais coïncider avec soi-même.
À l'opposé, il est une autre figure de la perte de soi, relevant de la destructivité et de l'autodestructivité : la disparition de soi à soi-même. Comment survivre à cette perte ?
Telle est bien l'interrogation portée par « l'existence limite », qui traverse l'ensemble de l'ouvrage, de la clinique à l'écriture, avec deux éclairages aussi indirects qu'essentiels : d'une part, le dialogue de Freud et Ferenczi, destructeur et créateur, qui re-commence la psychanalyse ; d'autre part, l'écriture survivante de Kertész, qui fait oeuvre de l'effacement.
Paru le : 09/09/2020
Thématique : Textes de psychanalyse
Auteur(s) : Auteur : Jean-François Chiantaretto
Éditeur(s) :
Campagne première
Collection(s) : Recherche
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37206-057-8
EAN13 : 9782372060578
Reliure : Broché
Pages : 238
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.9 cm
Poids: 274 g
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