Publiée pour la première fois en 1930, cette correspondance de Prosper Mérimée à la comtesse andalouse de Montijo, mère de celle qui deviendra l'impératrice Eugénie, est une source précieuse d'informations sur les intrigues politiques, sociales, amoureuses, entre 1831 et 1870. ©Electre 2024
En 1830, Mérimée fait un voyage en Espagne. On lui présente la comtesse de Teba, bientôt comtesse de Montijo : il se lie d'amitié avec elle. Et bientôt commence une correspondance qui durera plus de trente ans. Mérimée l'entretient de ses amours, de ses mélancolies, lui adresse, à elle qui vit en Espagne, des bulletins politiques et mondains sur tout ce qui se passe en France. Mais la comtesse est aussi la mère d'une certaine Eugénie, qui devient en 1853 impératrice des Français. Et voici que nous est présentée, de première main, toute la société du Second Empire. Eugénie, Napoléon III, Morny, le baron Haussmann et les préfets qui se ruinent pour des actrices, les fêtes aux Tuileries et à Compiègne, mais aussi Bismarck de passage à Paris, et les guerres qui se succèdent. Jusqu'à celle de 1870. La dernière lettre de Mérimée, qui mourra quelques jours plus tard, date du 8 septembre, juste après Sedan et l'exil d'Eugénie : cela donne à toute sa correspondance une allure romanesque. Mais cette correspondance, bien entendu, est aussi celle d'un grand écrivain ; et l'égale des meilleurs de son siècle.
Paru le : 14/11/1995
Thématique : Biographies d'auteurs
Auteur(s) : Auteur : Prosper Mérimée
Éditeur(s) :
Mercure de France
Collection(s) : Le temps retrouvé
Série(s) : Lettres à Madame de Montijo
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782715218239
Reliure : Broché
Pages : 608
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.7 cm
Poids: 702 g
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