Un coup de coeur de Véronique Marro
Jon Bilbao conte alors, avec truculence et une ironie mordante, les mésaventures de son personnage qui va faire plusieurs rencontres incroyables au fil de son "road trip", dont une femelle singe égarée et son ancien professeur d'université qui se lamente de ne pas avoir de nouvelles de son propre fils.
Qui, du singe ou de l’enseignant, sera finalement épargné par la folie ambiante ?
Polar social dans la veine du fabuleux Le Couperet de Donald Westlake (tel que le suggère la quatrième de couverture), Jon Bilbao offre une farce tragique sur les relations humaines et son miroir animal, ce qui n’est pas sans rappeler l’excellent Lézard lubrique de Melancholy Cove dans lequel Christopher Moore inventait un monstre marin aux instincts primitifs et meurtriers.
Père, fils, primates nous régale de son humour noir et absurde truffé de rebondissements, à dévorer sans tarder pour des vacances réussies !