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Un coup de coeur de Mollat
Je vais essayer d'insuffler un peu d'objectivité dans ce billet mais étant une inconditionnelle de Stephen King depuis longtemps, l'enthousiasme l'emportera sans doute ! Si Mr Mercedes, dont Carnets noirs est la suite mais que l'on peut lire indépendamment, était un polar classique, ce livre-ci renoue avec le style et les thèmes propres à S. King. Carnets noirs de Stephen King est un excellent roman noir dans la lignée de Misery, un de ses chefs-d'œuvre.
Ainsi il est beaucoup question de littérature, Stephen King ne se gênant pas pour clamer son admiration pour certains auteurs mais aussi du rapport du lecteur à l'œuvre et à l'écrivain comme il l'avait fait dans Misery. Préparez-vous à dévaliser les étagères de votre bibliothèque ou librairie car il donne envie de lire.
Un cran au-dessus
L'ex-flic Hodges, le sympathique Jérôme et Holly, déjà rencontrés dans Mr Mercedes, volent au secours d'un garçon dans un pétrin phénoménal ! Bien des années auparavant, il a découvert dans une malle enterrée, des carnets noirs qui se trouvent être des livres jamais publiés d'un écrivain assassiné. Tout va se compliquer quand il va chercher à en vendre quelques-uns pour aider financièrement sa famille parce que au même moment, le voleur et l'assassin de l'auteur sort de prison et cherche à retrouver sa malle…
Le précédent opus était sympathique mais Carnets noirs est clairement un cran au-dessus. Une urgence saisit le lecteur de Stephen King parce qu'il sait nous connecter avec ses personnages et cette sensation est une drogue que nous recherchons à chaque nouveau roman et là ça marche ! Il faut ajouter à cela que le meurtrier de Mr Mercedes, devenu un légume apathique, semble avoir quelques frémissements de conscience et cela promet un duel d'envergure avec Hodges dans le troisième volet. Vivement !