Un coup de coeur de Mollat
Panem est construit sur les ruines des anciens Etats-Unis d'Amérique. Divisée en 12 districts qui représentent les différentes classes sociales du pays, la nation a su faire respecter l'ordre par la force mais aussi par l'invention d'un jeu d'un genre un peu particulier : les Hunger Games.
Ce jeu télévisé dont le Capitole impose la vision à toute la population une fois par an est des plus simples et des plus morbides. Il s'agit de tirer au sort le nom d'une fille et d'un garçon, entre 12 et 18 ans, dans chacun des districts, pour les faire s'affronter à mort dans un décor artificiel et semé d'embûches, de dangers et de… caméras. Le gagnant sera le survivant.
De nouveaux jeux du cirque en somme, conçus pour bien montrer que le Capitole a la parfaite maîtrise du pouvoir… Des jeux d'autant plus injustes que les plus pauvres peuvent mettre plusieurs fois leur nom en jeu contre quelques sacs de farine.
Katniis et Peeta du district de la Veine, se retrouvent côte à côte pour représenter les leurs, pauvres parmi les plus pauvres. Côte à côte et…face à face : si par miracle ils arrivent à éliminer leurs 22 adversaires, l'un d'eux devra tuer l'autre.
Il serait criminel de vous en dire davantage sur une intrigue qui mêle à de nombreux rebondissements et à des scènes d'action très denses beaucoup d'émotions et de tendresse.
Hunger Games est un grand roman d'anticipation qui parle de courage, de choix , de fraternité, d'amitié et d'amour et se fait le portrait d'un monde assez proche du notre parfois pour nous glacer les sangs. Peut-être aura t-il aussi le mérite d'apporter une saine réflexion sur la télé réalité qui pousse au voyeurisme le plus dégradant…