Un coup de coeur de Mollat
Parmi les derniers textes parus, sur et autour de ce thème, un titre est à remarquer tant par la rigueur de son travail que par la neutralité de son ton.
Issu de sa thèse de doctorat d'histoire, l'ouvrage de Raphaëlle Branche traite, sans passion, des responsabilités du pouvoir politique et de l'arméee durant la période 1954-1962.
Cette analyse, très courageuse, mêlant une étude approfondie des archives et des témoignages de soldats et d'officiers retrace clairement et de manière très lisible le chemin parcouru par la pratique de la torture comme arme de guerre dans la répression du nationalisme algérien.
Raphaëlle Branche tente de s'approcher au plus près des gestes afin d'en comprendre les sens multiples et ainsi de participer à la naissasance d'une autre histoire.