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Agacé par ceux qui parlent de catholiques «conciliaires»,
comme si Vatican II n'engageait pas toute l'Eglise, Noël Copin a
repris la plume, deux ans après sa Lettre aux chrétiens qui ont le
blues, pour témoigner de l'actualité et de la pertinence du concile
Vatican II dans un monde pourtant différent.
Correspondant pour La Croix à l'époque, il a suivi les étapes
et les débats du concile, au début des années soixante.
Observant les événements et les évolutions de la société, s'interrogeant
sur le rôle des chrétiens, il a vécu les principales retombées
de Vatican II, ses influences, les difficultés rencontrées.
Pour lui, cet événement a été et reste une chance pour l'Eglise et
pour le monde.
Aujourd'hui, Noël Copin propose une véritable découverte
ou redécouverte de Vatican II. Tout d'abord, à partir des impressions
et souvenirs du journaliste, qui se fait écho du climat
exceptionnel de l'événement conciliaire, avec ses grands
témoins, les espoirs soulevés, le climat de discussion, la personnalité
charismatique de Jean XXIII. Ensuite, à travers une
réflexion qui situe les grands apports historiques de Vatican II :
la définition de l'Eglise, la reconnaissance de la liberté religieuse,
la révélation et l'accès à la Bible, l'amour pastoral du monde et
des «hommes de ce temps»... Enfin, en invitant l'Eglise à aller
plus loin, vers l'avenir : ainsi l'unité des chrétiens, le dialogue
inter-religieux, la morale et le rôle de la conscience, la place des
laïcs et la mondialisation. «Vatican II, conclut-il, nous incite à
inventer, à innover, comme lui, dans la fidélité, avec la même
espérance et le même amour.»