Un coup de coeur de Mollat
Quelques exemples...
Michel de Montaigne : Ce n'est pas la mort que je crains,mais de mourir.
On prête à Vaugelas, le père de la grammaire française, ces derniers mots : " Je m'en vais, ou je m'en vas ; car l'un et l'autre se dit... ou se disent".
Un condamné américain à la peine de mort : "j'ai toujours aimé essayer les trucs au moins une fois... allons-y."
Jack London, après avoir avalé une dose mortelle de morphine avait téléphoné à son père : "je quitte la Californie mercredi prochain, papa."
Toujours à son père, mais de Henri de Toulouse-Lautrec : "Pauvre con !"
En fait, l'énigme reste totale sur le passage de la vie à la mort, quelles que soient les convictions de chacun, laissant la porte ouverte à toutes les spéculations.
Un ouvrage à rire parfois ; à méditer beaucoup !