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Et mourir de dire : la honte

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Publié le 11/10/2010
Boris Cyrulnik était à la librairie le 6 octobre dernier pour partager avec nous les fruits de son exploration dans le « théâtre intime » de la honte. Retour son et image sur cette rencontre.
Si le thème de la culpabilité a été particulièrement fouillé par les spécialistes, celui de la honte reste un angle d'étude relativement vierge. C'est ce qu'explore le neuropsychiatre Boris Cyrulnik dans son dernier ouvrage : Mourir de dire : la honte (O. Jacob).

Honte d'être trop gâté par la vie ou trop pauvre, honte de ce qu'on a fait ou de ce qu'on n'a pas eu le courage de faire, honte qui souvent cache un secret... Comment alors métamorphoser « un destin subi en destin dominé », comme disait Malraux ?

C'est ce qu'explique ici Boris Cyrulnik, passant de la biologie de la honte à sa psychologie, chez les primates, de la petite enfance à l'adolescence, en matière sexuelle ou familiale, et jusqu'à la honte des survivants de crimes de masse. Avec toujours cette interrogation : comment ne pas s'enfermer en elle comme dans un terrier ? Comment ne pas se murer dans les réactions émotionnelles multiples qu'elle engendre chez chacun de nous ? Et comment retrouver liberté et fierté sans tomber dans le piège de l'absence de honte, qui est aussi indifférence à l'autre et peut conduire au pire ?

Comme toujours, nous avons enregistré la conférence de l'auteur qui est disponible sur notre site en podcast. Quelques instants avant la rencontre, M. Cyrulnik s'est exprimé face à nos caméras :