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Matteo Ricci : un jésuite à la cour des Ming

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Publié le 16/11/2010
Le jury du Grand Prix de la Biographie politique 2010 a rendu son verdict : il récompense Michela Fontana pour son ouvrage Matteo Ricci : un jésuite à la cour des Ming, paru chez Michalon au mois de mai dernier, alors que nous commémorions le 400ème anniversaire de la mort du précurseur de l'échange des savoirs entre la Chine et l'Europe.
Créé en 2007 par Patrick-Olivier Picourt, le Grand Prix de la Biographie politique a vocation à distinguer, chaque année, une biographie politique passée ou présente écrite en langue française ou traduite.


Dans un premier temps, le jury avait retenu huit ouvrages parus entre le 18 octobre 2009 et le 16 octobre 2010 puis pré-sélectionné parmi eux deux finalistes :

François d'Aubert pour Colbert, La vertu usurpée (Perrin)

Michela Fontana pour Matteo Ricci (Salvator)

En primant, après des délibérations longues et passionnées, Michela Fontana pour Matteo Ricci le jury a tenu à saluer la très grande qualité du travail documentaire et littéraire réalisé par l'auteur. Il a également voulu faire partager le plaisir qu'il avait eu à découvrir un personnage méconnu de l'histoire politique et religieuse mondiale. En un temps où le Pape représentait une puissance européenne incontournable et l'Ordre des Jésuites un véritable pouvoir politique, le livre de Michela Fontana nous propose de découvrir un homme dont le rôle a été considérable pour créer un lien, instaurer le dialogue entre l'Europe et la Chine. Cet ouvrage nous montre aussi que la mondialisation ne se limite pas à une histoire des conquêtes et de la domination mais qu'elle peut être une fantastique aventure intellectuelle, spirituelle et culturelle.
Il y a 6 mois, quasiment jour pour jour, nous rendions hommage à Matteo Ricci pour le 400ème anniversaire de sa mort.



Le jury a tenu aussi à récompenser, au titre de finaliste, l'ouvrage de François d'Aubert qui a effectué un vrai travail d'historien et a su retrouver la vérité de Colbert au-delà de l'historiographie officielle. Cet ouvrage livre un regard critique sur la construction de la France centralisée dont Colbert a été le grand artisan et reste le symbole.