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L’enseignement du droit dans les universités se perpétue dans des rituels immuables : cours « magistraux », travaux dirigés, faible place de la recherche, concours de l’agrégation qui produit une élite nommée « la doctrine »…
De plus en plus de critiques pointent une « culture de l’excellence autocentrée ». A ce vent critique s’ajoute le fait que le monopole des facultés dans la délivrance des diplômes s’affaiblit. Elles font l’objet depuis peu d’une concurrence inédite de la part d’institutions notamment les écoles de commerce. Des nouvelles conceptions pédagogiques apparaissent. C’est ainsi que Sciences po propose des cursus de formation de brève durée , crée des cliniques du droit et propose des séminaires fondée sur une pédagogie inédite. Cela ne pouvait pas ne pas provoquer des réformes au sein de nos facultés de droit même si leur sous encadrement et leurs modestes moyens restent des obstacles majeurs. Il n’est pas certains que les avancées, du moins dans certaines universités, répondent aux besoins. La formation des avocats partage avec celle des magistrats le même souci de cultiver des « savoirs êtres » c’est-à-dire l’intelligence émotionnelle, la capacité de travailler en équipe, la créativité opérationnelle. L’enseignement du droit peut-il répondre à ces attentes ? C’est l’enjeu de ce débat qui réunit Christophe Jamin, le directeur de l’Ecole de droit de Sciences po et Emmanuelle Perreux, directive adjointe de l’ENM à l’occasion de la parution du numéro 2018/2 des Cahiers de la justice « L’enseignement du droit : quelles perspectives ? »