Un mois après les attentats de New York, D. Rees, jeune auteur de bandes dessinées, met en ligne sur son site Web les sept premiers strips de ce qui va devenir le commentaire le plus acerbe de la situation où les efforts conjugués de Ben Laden et de l'administration Bush ont jeté l'Amérique. A travers ses scénarios, il décrit le malaise du peuple américain et la rhétorique simpliste de Bush. ©Electre 2024

9 octobre 2001. Un mois après la chute des tours, David Rees, new yorkais de 28 ans, met en ligne sur le Web les premiers strips de Putain, c'est la Guerre!.

Dans des décors vides, des Américains lambda parlent au téléphone. De quoi? De la crise politique, militaire, morale sans précédent où s'enfonce leur pays depuis le 11 septembre. Justice Immuable, scandale Enron, restrictions des libertés, obsession de la guerre en Irak, l'Axe du Bien en prend pour son grade - avec, en fond d'écran, le mal-être ricanant du peuple américain et, en ligne de mire, la rhétorique creuse de l'équipe Bush. Contre l'abjection politique, un seul remède: le mauvais esprit.

"Juste après les gens qui comparent George W. Bush à Winston Churchill, Putain, c'est la Guerre! est la chose la plus hilarante à avoir surgi dans le sillage du 11 septembre."

Ted Rall, auteur de My War With Brian

"David Rees relaie la colère, l'incrédulité, les peurs, l'humanité qui s'expriment partout aux Etats-Unis et que les médias traditionnels ont décidé purement et simplement d'ignorer."

John Battelle, Wired Magazine

"Si Kurt Cobain était vivant et au fait des derniers événements, il réagirait probablement comme l'un des personnages de ce strip - celui qui cherche une rime à terreur saturée d'alcool."

Cecily Marcus, Bookforum

"L'esprit de Doonesbury, la mystique obscène de South Park et les angoisses technocratiques de Dilbert se combinent pour rendre compte du spectre étonnamment large de l'opinion publique."

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