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Criminalité organisée, prison et sociétés post-soviétiques

Auteur : Anton N. Oleinik


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Résumé

Les sociétés post-communistes ont dérivé vers des pratiques mafieuses à l'instar des "petites sociétés" du sud de l'Italie, car l'autorité de l'Etat est mise à mal et les relais de la société civile ont implosé. ©Electre 2024

L'hypothèse centrale de cet ouvrage consiste à supposer l'appartenance des sociétés post-soviétiques et de la société carcérale au même type d'organisation institutionnelle, que l'auteur appelle la «petite société». Fondée sur des relations personnalisées et localisées, celle-ci se montre hostile par rapport à tout ce qui se trouve à son extérieur.

On observe dans la prison et dans les sociétés post-soviétiques l'absence de toute médiation entre l'autorité légale et la vie quotidienne des citoyens. Cette absence s'explique par la faiblesse, voire la non existence des institutions de la société civile.

Ce n'est pas un hasard si plusieurs éléments de la «petite société» se retrouvent au Sud de l'Italie, dans les régions qui ont donné naissance à la Mafia. Les cultures dites mafieuses dérivent d'une situation de dépendance négative à l'égard de l'Etat. Donc, sans changement radical des relations d'autorité, les perspectives d'évolution de la «petite société» demeurent improbables, tout comme la possibilité de lutter contre la criminalité organisée.

Fiche Technique

Paru le : 01/10/2001

Thématique : Droit Pénal

Auteur(s) : Auteur : Anton N. Oleinik

Éditeur(s) : L'Harmattan

Collection(s) : Non précisé.

Contributeur(s) : Préfacier : Alain Touraine

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9782747509497

Reliure : Broché

Pages : X-331

Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm


Épaisseur: 1.9 cm

Poids: 432 g