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Un coup de coeur de Anaïs H.
Jeanne est une vraie dure à cuire. Adolescente fugueuse, elle affronte la vie et compte même la réussir, rien ne pourra l'arrêter. C'est tout du moins ce qu'elle croyait jusqu'à ce qu'elle rencontre Al, la grand-mère qu'elle n'a jamais eu.
Jeanne, ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est sa solitude. Adolescente débrouillarde, la tête pleine de rêves et pourtant déjà désabusée par la vie qui l'a maintes fois déçue, Jeanne est aussi pleine de secrets : pourquoi a-t-elle fui le domicile familial ? Pourquoi vit-elle recluse dans une cabane de pêcheurs isolée de tout et surtout de tous ? Pourquoi déteste-t-elle tant les hommes ? Autant de mystères que le lecteur aura à cœur de déchiffrer.
Alors que Jeanne rejoint le coin le plus reculé de la forêt afin d'y être tranquille, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas seule. Une vielle dame, assise sur un tronc d'arbre, les yeux perdus dans le vide, attend. Bien décidée à faire valoir son droit de territoire, Jeanne tente de convaincre la vieille dame de s'en aller. Celle-ci reste mutique et semble presque absente à elle-même… Aucun sac à main à l'horizon. Pas même une veste sur le dos. Que faire ? Laisser cette grand-mère livrée à elle-même au beau milieu de cette forêt ? Jeanne s'y refuse et finit par prendre celle qu'elle appellera "Al" sous son aile. D'habitude méfiante de la race humaine en général, Jeanne trouve en Al, toujours aussi silencieuse, une oreille confiante et lui livre ses secrets les plus intimes.
C’est avec une écriture sans pareille, pleine de poésie et d’une incroyable densité, que Lorris Murail nous propose ici un roman plein d’amour, de sensibilité et d’humanité. Les liens forts qui unissent bien souvent les grands-parents à leurs petits-enfants en sont le cœur. Il aborde également le rapport parfois compliqué que l’on peut avoir avec la maladie qui nous prend les êtres qui nous sont les plus chers, nous laissant souvent impuissants. Enfin un livre qui fait du bien !
Alors que Jeanne rejoint le coin le plus reculé de la forêt afin d'y être tranquille, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas seule. Une vielle dame, assise sur un tronc d'arbre, les yeux perdus dans le vide, attend. Bien décidée à faire valoir son droit de territoire, Jeanne tente de convaincre la vieille dame de s'en aller. Celle-ci reste mutique et semble presque absente à elle-même… Aucun sac à main à l'horizon. Pas même une veste sur le dos. Que faire ? Laisser cette grand-mère livrée à elle-même au beau milieu de cette forêt ? Jeanne s'y refuse et finit par prendre celle qu'elle appellera "Al" sous son aile. D'habitude méfiante de la race humaine en général, Jeanne trouve en Al, toujours aussi silencieuse, une oreille confiante et lui livre ses secrets les plus intimes.
C’est avec une écriture sans pareille, pleine de poésie et d’une incroyable densité, que Lorris Murail nous propose ici un roman plein d’amour, de sensibilité et d’humanité. Les liens forts qui unissent bien souvent les grands-parents à leurs petits-enfants en sont le cœur. Il aborde également le rapport parfois compliqué que l’on peut avoir avec la maladie qui nous prend les êtres qui nous sont les plus chers, nous laissant souvent impuissants. Enfin un livre qui fait du bien !