Un coup de coeur de Véronique D.
Un petit grain de sable irrite les pensées de Juliette : très proche de sa mère avec laquelle elle ne compte plus les points communs, la jeune fille a plus de mal à se sentir en phase avec son père et ce d'autant que ce sentiment semble réciproque. Elle ne compte plus les moments où son père s'est montré distant, absent, peu chaleureux à son encontre et lors des disputes fréquentes entre ses deux parents, il est même arrivé que Juliette entende son père remettre en question sa paternité.
Inutile de vous le cacher, le grain de sable va grossir, grossir jusqu'à produire une déflagration inattendue au beau milieu du roman ! Celui-ci va prendre alors une tonalité bien différente et nous prenons le pari que votre cœur va se serrer au fil des pages sous l'effet d'une émotion grandissante, de celles qui déclenchent l'empathie.
Comme toujours sous la plume de Catherine Grive, le ton est juste et le propos intelligent. Je prends le parti de ne rien vous dire du maelstrom qui va chavirer ses personnages mais sachez qu'il sera question ici d'amour filial, de ce qui tisse les liens indéfectibles d'une famille et du fameux instinct maternel (et paternel)... Inspiré d'un fait divers récent, La plus grande chance de ma vie est de ces romans que l'on aimera sans doute partager entre parents et ados et qui, sans nul doute, ouvrira au dialogue et au partage des sentiments parfois difficiles à exprimer. Bref, à lire, dès 12-13 ans !