L'auteure dresse le bilan du projet communiste libertaire initié en 1936 par le mouvement syndical en Espagne. Elle cherche à expliquer jusqu'à quel point les militants sont responsables de leur défaite, abandonnant leur théorie pour défendre la révolution et s'engageant dans une phase de transition vers le socialisme, bercés par l'illusion de faire mieux que le capitalisme sur son propre terrain. ©Electre 2024
Le 20 juillet 1936 le coup d'État échoue dans une partie de l'Espagne du fait de la résistance de la population qui s'adonne aussitôt à la dépossession des possédants. En Catalogne l'État est à terre, les plus grands patrons et propriétaires ont fui. Le mouvement ouvrier le plus radical et le mieux armé du camp républicain se retrouve maître de la situation. Pour autant, les leaders de la CNT-FAI n'appellent pas à la mise en route du communisme libertaire. Ils vont « collectiviser » le secteur productif sous l'égide de l'État non aboli, maintenir le salariat et inciter la classe ouvrière à s'adapter à l'organisation scientifique du travail.
Simultanément, une partie de la militancia et de la base du mouvement s'engage dans une sortie plus radicale du capitalisme, notamment en Aragon. Cette « minorité nombreuse, active, puissante, guidée par un idéal [...] continuait à travers l'histoire une lutte commencée au temps de Bakounine et de la Première Internationale » (G. Leval).
Paru le : 23/05/2019
Thématique : Espagne
Auteur(s) : Auteur : Myrtille Gonzalbo
Éditeur(s) :
Editions Divergences
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Les chemins du communisme libertaire en Espagne : 1868-1937
ISBN : 979-10-97088-16-3
EAN13 : 9791097088163
Reliure : Broché
Pages : 203
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 300 g
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