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La CNT dans la révolution espagnole. Vol. 3

Auteur : José Peirats


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Résumé

Ce dernier tome traite des contradictions rencontrées par le mouvement anarchiste espagnol au cours de l'année 1938 et des premiers mois de l'année 1939. Les réquisitions des industries militaires autogérées par le gouvernement Negrin, soutenu par le Parti communiste, provoquent les protestations des ouvriers contre leurs syndicats ainsi que des divisions au sein du camp libertaire. ©Electre 2024

La CNT dans la révolution espagnole

À la demande de la Confederación Nacional del Trabajo (Confédération nationale du travail), CNT, en exil en France, José Peirats a été chargé de rédiger une histoire de ce mouvement. Une décision courageuse, alors que cette organisation anarchosyndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l'Espagne franquiste, et que la répression des services secret s franquistes ne ménageaient ni l une ni l'autre. Le même phénomène touchait plus profondément le PC espagnol, sommé d'appliquer dans ses rangs la politique anti titiste de l'URSS.

José Peirats était donc naturellement enclin à adopter un recul critique, tout en expliquant les attitudes et les réactions des dirigeants et des militants de base, leurs évolution, pendant la « révolution espagnole ». Révolution encore bannie et/ou calomniée actuellement par certains historiens officiels espagnols et étrangers comme on l'a constaté en 2010 pour la commémoration du centenaire de la fondation de la CNT.

José Peirats a recueilli des documents, consulté des protagonistes, puis il a conçu et rédigé son ouvrage entre 1950 et 1953. Comme il le dit lui-même dans les deux introductions respectivement de la première et de la seconde édition, Peirats imaginait pouvoir embrasser en un seul livre tous les aspects de l'histoire de la CNT.

Il a finalement achevé trois tomes dont la richesse est triple.

D'une par, ils éclairent les événements en séparant les actions spontanées dans un esprit libertaire des travailleurs (comme on le voit à nouveau depuis la Commune de Paris jusqu'à ce début du XXIe) de celle des états-majors syndicaux et politiques. De l'autre, Peirats accompagne cette vision des apparences, par la reproduction de nombreux document qui dévoilent les équivoques et la sottise de la participation des ministres anarchosyndicalistes, tout autant que le détournement de fonds, le vol de la réserve d'or de la Banque d'Espagne, par l'Union soviétique. Les Brigades internationales et leurs actions militaires n'occulteront jamais les meurtres commis par André Marty et les assassinats par le Guépéou, issu de la Tchéka de Lénine, de têtes pensantes critiques du marxisme ou de l'URSS, comme Camillo Berneri et Andrés Nin, etc..

Enfin, Peirats prend carrément partie contre le dévoiement de la CNT par ses dirigeants, comme le démontre les titres de plusieurs chapitres. Et il le fait au moment où une partie des responsables est encore en activité dans la CNT en exil. Si l'anarchosyndicalisme officiel n'a toujours pas tiré de bilan des faits de 1936-1939, Peirats n'a pas hésité à choisir, à dénoncer les « virages dangereux » (comme l'écrivait Berneri) et à revendiquer les collectivisations, l'autogestion des travailleurs par eux-mêmes pour changer la société.

Fiche Technique

Paru le : 13/01/2020

Thématique : Espagne

Auteur(s) : Auteur : José Peirats

Éditeur(s) : Editions Noir et Rouge

Collection(s) : Non précisé.

Contributeur(s) : Traducteur : Frank Mintz - Traducteur : Claire Lartiguet - Traducteur : Ramon Pino

Série(s) : La CNT dans la révolution espagnole

ISBN : 979-10-93784-05-2

EAN13 : 9791093784052

Reliure : Broché

Pages : 485

Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm


Épaisseur: 2.7 cm

Poids: 630 g