Une réflexion sur le rôle de la poésie dans laquelle l'auteure montre que, face au constat de l'échec de la philosophie à dire l'individu, c'est à la poésie d'être reconnue comme l'instance privilégiée capable d'exprimer l'expérience individuée en ce qu'elle a d'universel. La démonstration s'appuie sur les oeuvres de P.P. Pasolini, R.M. Rilke, M. Tsvetaieva et S. de Mello Breyner. ©Electre 2024
Comment la poésie relève-t-elle le gant laissé à terre par la philosophie ? Comment parvient-elle à dire l'individu que la philosophie considère comme ineffable ? On se propose de montrer, à travers les oeuvres de Pier Paolo Pasolini, Rainer Maria Rilke, Marina Tsvétaïéva et Sophia de Mello Breyner, que la poésie n'est pas simplement l'origine ou la condition de la philosophie, mais l'instance privilégiée pour dire ce que la philosophie ne peut pas dire : l'individu. La poésie, à l'instar de la philosophie, vise un sens universel ; mais, à la différence de la philosophie, elle le fait sans que l'individu poète disparaisse. Elle réclame au contraire d'être l'expression d'une expérience très individuée et par cette individuation même, ouverte à tous.
Paru le : 12/03/2020
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Véronique Le Ru
Éditeur(s) :
Ed. universitaires de Dijon
Collection(s) : Essais
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36441-357-3
EAN13 : 9782364413573
Reliure : Broché
Pages : 164
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 134 g
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