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La grande histoire des Français sous l'Occupation. Vol. 3. Les beaux jours des collabos

Auteur : Henri Amouroux

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Résumé

Une histoire du collaborationnisme, tourné jusque-là vers l'anglophobie et l'antisémitisme, qui trouve, à partir du 21 juin 1941, date où les Allemands ont attaqué l'Union soviétique, sa véritable raison d'être, à savoir l'antibolchevisme. Cette date marque aussi l'entrée en résistance des communistes et la difficile implantation du premier réseau de renseignement. ©Electre 2024

Cet ouvrage, Les beaux jours des collabos, est le troisième livre d'une série de onze ouvrages dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation.

Ce titre n'apparaîtra pas provocateur à ceux qui connaissent toute l'importance de cette année charnière qu'est 1941, à la fois pour la Collaboration et la Résistance.

Lorsque, le 21 juin 1941, les Allemands attaquent l'Union soviétique, le collaborationnisme français, qui se nourrissait jusqu'alors d'anglophobie et d'antisémitisme, trouve une raison d'être supplémentaire : l'antibolchevisme.

La Collaboration d'État, telle qu'envisagée à Montoire lors de la rencontre Pétain-Hitler, se trouve dépassée. Le combat de l'Allemagne revêt alors, pour certains Français, l'allure d'une croisade. Ce fut le cas pour Jacques Doriot, qui après un engagement au Parti communiste, se tournera vers le fascisme en 1936 en prenant la direction du Parti populaire français. Doriot sera un partisan inconditionnel de la Collaboration avec le IIIe Reich, il participera à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme et combattra sur le front de l'Est, sous l'uniforme allemand avec le grade de lieutenant dans la Waffen SS.

Marcel Déat fut une autre figure de la collaboration idéologique, comme Jacques Doriot, il est issu de la gauche. Proche de Pierre Laval, il fondera le Rassemblement national populaire, parti fasciste et ouvertement collaborationniste.

À côté de la collaboration idéologique, politique et intellectuelle, une collaboration économique se met en place, pouvant être considérée, en partie, comme technique, car imposée par le vainqueur. Elle se manifesta bien souvent par la spoliation et le pillage du territoire national. Lors de l'épuration, elle sera beaucoup moins sévèrement sanctionnée que les autres formes de collaboration.

Parallèlement, une collaboration de circonstance vit le jour dont les motivations furent très diverses. Elles allaient des simples relations amicales ou amoureuses entretenues avec les soldats ennemis, en passant par les dénonciations à la police ou à la Gestapo en vue de régler des comptes personnels de nature tant politique qu'économique. Cette forme de collaboration, loin d'être anodine, fut le reflet du climat de guerre civile qui régnait en France durant cette tragique période.

Fiche Technique

Paru le : 05/03/2020

Thématique : Seconde guerre mondiale

Auteur(s) : Auteur : Henri Amouroux

Éditeur(s) : Metvox publications

Collection(s) : Histoire

Série(s) : La grande histoire des Français sous l'Occupation

ISBN : 979-10-94787-58-8

EAN13 : 9791094787588

Reliure : Broché

Pages : 440

Hauteur: 23.0 cm / Largeur 16.0 cm


Épaisseur: 2.5 cm

Poids: 717 g