Un coup de coeur de Théo
L’an 2077, Night City, ville située sur la côte Ouest des Etats-Unis, considérée comme la pire ville dans laquelle vivre, dû à son taux de criminalité, ferait passer Gotham City pour une garderie. Comme dirait le plus grand rocker de Night City, Johnny Silverhand: “A Night City, qu’est-ce qui fait de vous un criminel ? Se faire attraper.”
Qui dit crime à tout va, dit Services Publiques extrêmement sollicités. Un service privé du nom de “Trauma Team International” a donc vu le jour pour remplacer les ambulances. Ce service propose soins et extraction musclée aux clients se trouvant dans des situations délicates. Cyberpunk 2077 : Trauma Team nous raconte l’histoire de l’un de ses agents : l’agent Nadia.
Tout commence lorsqu’un client VIP de priorité “Platine” demande de l’aide à la “Trauma Team International” après avoir été pris en embuscade par un gang de rue. L’agent Nadia est donc envoyée sur le terrain aux côtés de son équipe constituée de Dodds, Mason, Zander, Simmons et Adson. La mission tourne au vinaigre et toute l’équipe se fait décimer en un quart de seconde… Sauf notre protagoniste bien-sûr sinon l’ouvrage ne ferait que 2 pages. Quelques semaines après ce dramatique événement, Nadia demande à revenir et être de la partie pour la prochaine mission. Comme nous sommes en 2077, les évaluations psychologiques ne sont pas du tout les mêmes, l’inspecteur estime qu’elle en est capable malgré le faible temps de récupération. Nadia se retrouve au sein d’une nouvelle équipe où chaque équipier ignore l’expérience et le destin funèbre de sa précédente équipe. Est-ce que tout se déroulera comme prévu ? Ou est-ce que l’histoire se répètera ?
Malgré les diverses polémiques et controverses dans lesquelles le jeu s’est retrouvé, le soft s’est tout de même démarqué et est même devenu une référence acclamée par la critique. Trauma Team est un comics qui laisse aisément le lecteur se plonger dans cet univers riche en références. Le nom de la ville (Night City) est une allusion à un quartier japonais cité dans l'œuvre Cyberpunk de William Gibson Neuromancer, les différents hologrammes de la taille de bâtiments comme la Geisha présente dans Blade Runner de Ridley Scott ou encore la psychologie détraquée des criminels semblable aux Aigles de la Route dans Mad Max de George Miller.