Un coup de coeur de Libraires BD - Manga
Dans un futur proche, l’humanité subit les attaques incessantes de créatures gigantesques et redoutables nommées Kaiju. Alors qu’un corps spécial de l’armée est détaché à chaque attaque pour défaire les monstres, nous suivons un trentenaire nommé Kafka dont le travail consiste à dépecer les caracasses de Kaiju. Les différentes parties des créatures servent à l’humanité dans différents domaines notamment scientifiques et militaires. En effet, les tissus musculaires des monstres sont à la base de la technologie des armures de combat des forces spéciales anti-kaiju.
Un beau jour, alors que la journée de travail touche à sa fin pour Kafka et ses collègues, un kaiju se réveille et envoie le trentenaire à l'hôpital dans lequel il se fera contaminer par un organisme étranger et qui aura pour conséquence de le transformer….. en Kaiju !
Premier tome d’une série on-going, “Kaiju n°8” est construit comme un énorme défouloir, bourré d’action et de pistes intéressantes pour l’avenir : d’où viennent les Kaijus, pourquoi l’organisme étranger a t-il choisit d’infecter Kafka, à quel point la technologie développée à partir des restes de Kaiju interfère t-elle avec l’organisme du porteur de l’armure ?....
Doté d’un dessin net et d’un imaginaire relativement ingénieux, “Kaiju n°8” se permet également d’emprunter des bases de sa mythologie à deux monuments de la culture populaire contemporaine. A savoir le chef d'œuvre de bourrinage et de science-fiction “Pacific Rim” (réalisé par Guillermo Del Toro et sorti en 2013) mais aussi le jeu vidéo “Crysis” et sa suite “Crysis 2” respectivement proposés aux joueurs en 2007 et 2011. Tout d’abord “Pacific Rim” pour les combats entre humains et kaijus prenant d’immenses proportions mais aussi le commerce fait autour des organes. Et “Crysis” avec les nano combinaisons faites à partir de technologies aliens et amplifiant les capacités physiques de son porteur tout comme les armures des forces anti-kaijus !
Un nouveau shonen plein de fougue et de belles promesses pour l’avenir, en espérant toutefois que la formule ne lasse pas.