Deux textes qui expliquent le regard et le mouvement intérieur du poète. Dans le premier, rédigé en 1953, G. Haldas évoque son expérience poétique, choisissant de se démarquer à la fois des poètes engagés et de ceux qu'il qualifie d'esthétisants. Le second, publié en 2005, évoque le parcours intérieur du lecteur, soulignant le lien substantiel du langage à la vie intime. ©Electre 2024
Si la comparaison n'était pas osée du point de vue du langage, nous dirions volontiers, Les Poètes malades de la Peste, rédigé en 1953, est l'« ancien testament » et Les Sept Piliers de l'État de Poésie le « nouveau testament » de Georges Haldas. Pourquoi cela ? Pour révéler combien ces deux textes, qui explicitent le regard et le mouvement intérieur du poète, sont à lire conjointement. Ne traduisent-ils pas une même visée, quand bien même le premier essai est encore engoncé dans une époque qui marque très profondément, pour ne pas dire trop fortement, son auteur ? Le premier n'annonce-t-il pas le second ? Le second supplante-t-il le premier ou se renvoient-ils l'un l'autre ? Ces questions nous paraissent pertinentes et trahissent qu'à nos yeux le contenu du second essai ne vient pas abolir, mais accomplir ce que les mots anciens portaient et annonçaient sans en avoir véritablement et pleinement conscience.
Paru le : 19/06/2009
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Georges Haldas
Éditeur(s) :
Age d'homme
Collection(s) : Poche suisse
Contributeur(s) : Préfacier : Serge Molla
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-8251-3914-1
EAN13 : 9782825139141
Reliure : Broché
Pages : 130
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 200 g
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