L'oeuvre de C.E. Gadda (1893-1973) est travaillée par le remords d'avoir voulu et aimé la guerre. A travers cet essai, C. Mileschi montre comment la mauvaise conscience, jamais avouée directement, pousse l'écrivain dans d'impossibles tentatives de rachat (exaltation du militarisme, du colonialisme, du fascisme). Mais cette même mauvaise conscience engendre aussi les meilleures pages de l'écrivain. ©Electre 2024
Gadda contre Gadda
L'écriture comme champ de bataille
Peut-on avoir voulu et fait la guerre avec passion (en l'espèce, la Première Guerre mondiale) et n'éprouver ensuite aucun remords ? Sondant la vaste production de Carlo Emilio Gadda (1893-1973), cet ouvrage montre qu'elle est de bout en bout travaillée par la mauvaise conscience. Jamais avouée, elle pousse l'écrivain dans d'impossibles tentatives de rachat (exaltation du militarisme, du colonialisme, du fascisme). Ce conflit engendre la folie stylistique typique de ses meilleures pages. Pour Gadda, écrire, c'est poursuivre sa guerre.
Paru le : 01/07/2007
Thématique : Auteurs - Critique littéraire
Auteur(s) : Auteur : Christophe Mileschi
Éditeur(s) :
ELLUG
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84310-102-1
EAN13 : 9782843101021
Reliure : Broché
Pages : 433
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Poids: 436 g
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