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Cet essai analyse la place de la féminité dans le Journal et les romans d'E. et de J. de Goncourt. La physiologie, d'abord pathologique, s'écarte de toute prédétermination dans le rôle narcissique de l'actrice dans La Faustin. Puis la fonction du vêtement est étudiée, en tant que symbole de la condition sociale, psychologique et affective de la femme. Enfin, sa parole est examinée. ©Electre 2024
L'interrogation du « féminin » chez les frères Goncourt rend inactuelle la catégorie de misogynes sans issue dans laquelle la critique littéraire les a relégués. Leur discours sur la femme est, en effet, complexe et ambivalent et il mérite d'être approfondi au-delà de faciles lieux communs. Si la femme fait l'objet, chez les Goncourt, d'une haine féroce, il y a d'autre part chez eux un « mystère » féminin qui les fascine. Or, toute fascination est un mélange de pulsions et de répulsions et il n'est donc pas hasardé de croire que si haine de la femme il y a chez ces deux écrivains, celle-ci ne les empêche pas d'essayer de comprendre le mundus muliebris dans ses facettes multiples, ce dont témoigne la majorité de leur oeuvre romanesque, consacrée à des personnages féminins. Cette étude propose précisément une lecture du Journal et des romans visant à faire ressortir la force laquelle ils se sont questionnés sur le sujet. La première partie analyse le corps de la femme : la physiologie l'inscrit d'emblée dans le registre du pathologie mais la réappropriation narcissique de l'actrice (La Faustin) offre un bon exemple d'« échappée » à la logique de la prédétermination dégradante. La deuxième partie interroge le vêtement porté par le personnage romanesque. Symbole de la condition sociale, psychologique, affective de la femme, il marque les étapes de son existence, signale « son être au monde ». Dans la troisième partie, c'est la parole de la femme qui est prise en compte. Oscillant entre l'excès et le manque, l'héroïne romanesque apparaît généralement dépossédée d'une parole efficace, lui garantissant une emprise sur son histoire. Mais la femme réelle vient combler, en partie, cette inaptitude. Exhibant un rayonnement langagier dans l'espace privilégié d'un salon littéraire, la princesse Mathilde (que les Goncourt on assidûment fréquentée) marque la mémoire historique d'un XIXe siècle sur son retour, où la femme d'une aristocratie « déchue » ne cesse, à sa façon, de régner.
Paru le : 29/11/2012
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Domenica De Falco
Éditeur(s) :
H. Champion
Collection(s) : Romantisme et modernités
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7453-2389-7
EAN13 : 9782745323897
Reliure : Relié
Pages : 328
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 700 g