L'odorat est des cinq sens le plus méprisé par les philosophes, n'est-il pas un élément des existences humaines ? Le paradoxe actuel tient dans la prolifération des parfums que l'on s'oblige à s'entourer. La thèse défendue ici est que le parfum nous prive d'une partie de l'humanité et cache un mal existentiel majeur, la crise du désir. ©Electre 2024
Nous assistons aujourd'hui à la contestation d'un demi-siècle de réductionnisme au nom de l'émergence de l'unité humaine âme-corps. Or le sentir olfactif apparaît comme paradigmatique du chiasme existentiel. L'auteur se propose donc de vérifier le caractère intégré de ce sens longtemps méprisé des philosophes pour dégager son humanité essentielle.
Dès lors, toute perturbation de l'univers aromatique peut être vue comme un symptôme d'une atteinte de l'homme. Aussi, devant la prolifération d'odeurs que connaît notre société, mais surtout devant le paradoxe du déodorant-parfumé, propose-t-il de s'interroger : l'unité humaine ne serait-elle pas plus que jamais en péril ? Les odeurs, dans notre société, ne sont-elles pas disqualifiées, privant l'homme de racines existentielles et limitant par là sa capacité d'imaginaire ? Ce double constat d'échec pourrait déboucher sur le mal existentiel majeur : une crise du désir.
Paru le : 01/09/2001
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Hélène Faivre
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Ouverture philosophique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747509206
Reliure : Broché
Pages : 238
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 354 g
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