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La crise économique de 2008 a suscité un «renouveau» du discours critique sur le capitalisme. Mais pour les auteur-e-s de «La tyrannie de la valeur», cela n'a pas pour autant donné lieu à un approfondissement de la théorie critique, si bien que la crise actuelle du capitalisme s'accompagne d'une «crise de l'anticapitalisme», prenant la forme d'une carence théorique. L'essentiel de ce discours critique, comme celui des mouvements de type «Occupy», demeure superficiel en se limitant à une approche subjectiviste dénonçant l'élite du «1%» et des «vilains» banquiers. Le grand mérite du courant dit de la «critique de la valeur» («Wertkritik») est d'effectuer un retour au texte de Marx afin d'en dégager une critique substantielle et de retrouver, par-delà le Marx économiciste et subjectiviste, le Marx philosophe et sociologue. Le capitalisme est ainsi abordé comme un «fait social total», et de sa critique ressort la nécessité d'instituer d'autres formes de médiations sociales et d'autres institutions que celles qui consolident la domination fétichiste du travail, de la marchandise, de la valeur sur la vie, la société, la nature. Le sujet du capital n'est dès lors plus identifié à la bourgeoisie ou au prolétariat eux-mêmes, mais plutôt au processus de valorisation capitaliste que bourgeois et prolétaires entretiennent mutuellement, sans toutefois en tirer les mêmes avantages. La tâche prioritaire de la théorie critique est donc double: d'abord comprendre de manière critique les médiations fétichisées du capitalisme, puis penser ce que pourraient être des médiations non aliénés. C'est à ce projet que «La tyrannie de la valeur» entend contribuer afin d'approfondir et de renouveler le discours de la théorie critique. ©Electre 2024
La crise économique de 2008 a suscité un «renouveau» du discours critique sur le capitalisme. Mais pour les auteur-e-s de «La tyrannie de la valeur», cela n'a pas pour autant donné lieu à un approfondissement de la théorie critique, si bien que la crise actuelle du capitalisme s'accompagne d'une «crise de l'anticapitalisme», prenant la forme d'une carence théorique. L'essentiel de ce discours critique, comme celui des mouvements de type «Occupy», demeure superficiel en se limitant à une approche subjectiviste dénonçant l'élite du «1%» et des «vilains» banquiers. Le grand mérite du courant dit de la «critique de la valeur» («Wertkritik») est d'effectuer un retour au texte de Marx afin d'en dégager une critique substantielle et de retrouver, par-delà le Marx économiciste et subjectiviste, le Marx philosophe et sociologue. Le capitalisme est ainsi abordé comme un «fait social total», et de sa critique ressort la nécessité d'instituer d'autres formes de médiations sociales et d'autres institutions que celles qui consolident la domination fétichiste du travail, de la marchandise, de la valeur sur la vie, la société, la nature. Le sujet du capital n'est dès lors plus identifié à la bourgeoisie ou au prolétariat eux-mêmes, mais plutôt au processus de valorisation capitaliste que bourgeois et prolétaires entretiennent mutuellement, sans toutefois en tirer les mêmes avantages. La tâche prioritaire de la théorie critique est donc double: d'abord comprendre de manière critique les médiations fétichisées du capitalisme, puis penser ce que pourraient être des médiations non aliénés. C'est à ce projet que «La tyrannie de la valeur» entend contribuer afin d'approfondir et de renouveler le discours de la théorie critique. Avec des textes d'Yves-Marie Abraham, Marie-Pierre Boucher, Pierre Dardot, Jean-François Filion, Franck Fischbach, Anselm Jappe, Gilles Labelle, Eric Martin, Louis Marion, Jacques Mascotto et Maxime Ouellet.
Paru le : 31/08/2014
Thématique : Méthodologie sociologique
Auteur(s) : Directeur de publication : Maxime Ouellet Directeur de publication : Éric Martin
Éditeur(s) :
ÉCOSOCIÉTÉ
Collection(s) : Théorie
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-89719-153-5
EAN13 : 9782897191535
Pages : 280
Hauteur: 22.86 cm / Largeur 15.24 cm
Poids: 0 g