L'auteur compare la vision qu'ont les Occidentaux des immigrés avec celle des immigrés sur leur pays d'adoption. Il dénonce la réification de l'immigré qui devient simple produit de consommation et voix électorale, puis met l'accent sur l'incompréhension réciproque entre Orient et Occident, qui pourrait aboutir à un dénouement tragique, notamment avec la progression de l'islamisme et du racisme. ©Electre 2025

Voici enfin un angle original ! La psychose immigrationniste nous invite à découvrir l'immigration de masse selon la vision droit-de-l'hommiste, et place cette dernière en comparaison directe avec celle portée par l'immigré sur l'Occident : les deux regards se croisent sans quitter leur autisme culturel. Ainsi se justifie le titre. Par ce rapport dialectique, l'analyse prend une dynamique inédite.

Essai épique et tragique, La psychose immigrationniste se hausse aussi par l'humour d'un roman comique : celui de notre époque. Dans une première partie, l'essai dénonce la réification de l'immigré par les Droit-de-l'hommistes, qui, à travers un opportunisme inconscient, impérialiste, transforment cet étranger en simple produit de consommation, en fantasme à leur seul usage, ainsi qu'en mercenariat électoral. Dans une seconde partie, l'auteur place en parallèle les visions civilisationnelles respectives de l'Occident et de l'Orient, puis croise leur incompréhension réciproque, leurs équivoques, leurs malentendus grotesques : théâtre du ridicule qui nous menace chaque jour d'un dénouement tragique.

Droit-de-l'hommisme, islamisme, immigrationnisme sont étudiés dans leurs ressorts intimes, psychiques, psychotiques. L'auteur étaye en effet la profondeur de ses analyses par une compréhension étonnante du Droit-de-l'hommisme et de l'Islam. Il fascine le lecteur par la pédagogie d'un style littéraire et narratif. Dans cet essai au sourire féroce et à l'humour tragique, Aymeric Taillefer dénonce le fléau de notre siècle : la psychose immigrationniste.