Un coup de coeur de Mollat
Bien présents les inévitables clichés entourant le bio et la visite dans un magasin Biochan vaut son pesant de cacahouètes (bio, bien sûr !).
Le trait est épais : manger bio, c'est cher, c'est réservé à des bobos légèrement illuminés et évoluant dans un monde très ésotérique. Une épaisseur du trait qui pourra faire sourire ou pas.
Pourtant, il ne faudra pas s'arrêter à ces quelques piques mais considérer que cet album dénonce l'usage des pesticides, promeut les fruits et les légumes de saison et invite les lecteurs à cultiver leurs propres jardins.
On se réjouit aussi d'y découvrir une incitation à consommer des aliments produits localement et à s'engager dans la voie du locavorisme. Il y est même question de l'exception Marco Polo !
Globalement on apprécie assez le parti-pris des auteurs qui ont choisi de traiter le bio autour de la notion de plaisir, évitant ainsi la prescription communément répandue de la maladie et de la peur.
On aime enfin les liens indiqués en début d'ouvrage pour approfondir la réflexion autour de la notion du bio et du locavorisme. Un album qui peut constituer une bonne entrée en matière pour faire ses premiers pas vers une alimentation plus saine et plus respectueuse, non seulement de l'environnement mais aussi des hommes et femmes qui la produisent .
A offrir ou à s'offrir.
Agnès Séjournet pour Écolo Info