Décrit la dynamique qui sous-tend chaque activité économique incluant le temps. Traite de la conduite des politiques économiques et examine les différents présupposés (origine de la richesse, épargne, investissement, différents types de marchés...). Poursuit par l'analyse monétaire et la promotion des valeurs de solidarité et de qualité de vie. ©Electre 2024

Comment s'enclenche la croissance de l'économie et selon quelle dynamique? Après avoir doté la Science Economique d'un instrument consensuel de mesure et de validation et d'un objet propre, l'auteur se propose ici de décrire les lois qui sous-tendent la dynamique et la croissance de l'économie afin d'en déceler les méthodes et remèdes efficaces pour un rétablissement durable des conditions souhaitables de son fonctionnement.

Il procède à une relecture très actuelle et très consensuelle des grands débats sur la source de la richesse et sur la mise en oeuvre de politiques adaptées avec l'avantage qu'il a de savoir restituer aux grands courants de pensée leur juste place dans l'édification d'une théorie consensuelle du développement d'une société qu'on ne peut résumer à travers les seuls critères économiques.

Il montre comment la faiblesse de la définition du domaine de compétence de la discipline économique n'a pas permis à ses théoriciens de décrire la nature des biens et des acteurs dans leur complexité, ce qui a conduit les politiques à adopter des positions dogmatiques lorsque aucune explication apportée ne fut satisfaisante du fait de la contre-performance des résultats obtenus au regard de ceux qui étaient escomptés.

Ces contre-performances ne sont pas une fatalité. En effet, l'auteur distingue quatre catégories de biens pour lesquels les acteurs s'impliquent dans la production avec des logiques différentes. Une seule catégorie de ces biens, ainsi que le comportement des acteurs concernés, relève du marché libre et est sensible aux mesures incitatives provenant de ce marché. En revanche, chacune des autres catégories procède d'une logique spécifique qu'une approche macroscopique ne permet pas de traiter pour en tirer un résultat bénéfique.