en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
A travers l'Association française des volontaires du progrès, montre que les ONG ou les organisations de volontariat constituent un instrument pour canaliser les ressources vers les marginaux sur le plan économique, à partir de financement internationaux ou de budgets étatiques locaux. ©Electre 2024
Dans les pays de l'Afrique sub-saharienne, l'importante crise économique des années 1980-1990 a érodé le pouvoir d'achat des populations et augmenté la masse des couches marginales. Suite à l'incapacité des pouvoirs publics à satisfaire les desiderata des populations, l'activité des organisations volontaires et non gouvernementales (ONG) a connu un certain épanouissement. Ces organisations ne constituent pas une alternative au pouvoir de l'État. Elles affirment plutôt leur volonté de «coopérer autrement» pour contribuer à réduire par paliers les goulots d'étranglement de la pauvreté. On les décrit comme étant des associations de proximité, agissant à moindre coût et adaptant leurs solutions aux réalités locales.
L'étude des opérations de développement entreprises au Cameroun par l'Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) au cours des quatre dernières décennies montre que, sur le plan économique, les organisations de volontariat constituent un instrument pour canaliser des ressources vers les marginaux, à partir des financements des bailleurs de fonds internationaux ou des budgets étatiques locaux. En plus des projets sociaux (santé, éducation ou formation), les ONG peuvent considérer d'investir dans les secteurs économiques (agriculture, foresterie, etc.) ou financier (soutien au système de crédits décentralisé). Mais leur contribution au développement de techniques nouvelles qui absorberaient la main-d'oeuvre non qualifiée paraît douteuse. Ces organisations ne peuvent résoudre seules les problèmes de la marginalité et du sous-emploi. Elles peuvent y contribuer, à condition d'être supplées par des structures macro-économiques favorables.
Paru le : 15/09/2003
Thématique : Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : Basile Kenmogne
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747551960
Reliure : Broché
Pages : 346
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.9 cm
Poids: 635 g