Récit de la vie d'Alexandre Pétrovitch au bagne, en Sibérie. La vie quotidienne, la monotonie, la contrebande, l'eau-de-vie, l'argent, sont les éléments du récit, qualifié par Tolstoï de roman le plus important de la nouvelle littérature russe. ©Electre 2024
La maison des morts, c'est le bagne de Sibérie où Dostoïevski a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de «service militaire». Mais la maison des morts, c'est aussi le Goulag. La Russie de Dostoïevski est déjà celle de Staline, de Beria, de Vychinski, des grands procès où les accusés rivalisent devant leurs procureurs de contrition et d'aveux. Comme l'écrit Claude Roy, «la Russie d'hier et la Russie moderne sont exemplaires dans la science du "châtiment" sur deux points essentiels. Elles ont poussé plus avant peut-être qu'aucun peuple l'art de donner aux tortionnaires cette paix de l'esprit que procure la bonne conscience. Elles ont su simultanément contraindre un nombre important de leurs victimes, non seulement à subir sans révolte les épreuves infligées, mais à donner à leurs tourmenteurs un total acquiescement.»
Paru le : 15/03/1977
Thématique : Littérature Russe - Polonaise
Auteur(s) : Auteur : Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : Folio
Contributeur(s) : Traducteur : Henri Mongault - Traducteur : Louise Desormonts - Préfacier : Claude Roy
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782070369256
Reliure : Broché
Pages : 446
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 255 g
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