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Le cantique des cantiques : j'ai descendu dans mon jardin


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Résumé

Le cantique met en scène un Dieu qui n'est pas nommé. On y a vu la célébration des amours de Dieu et de l'humanité, celle-ci revêtant les espèces du peuple élu, de l'Eglise, de l'âme individuelle en quête de dépassement, de Marie... P. Dehem entend rendre accessible le texte original hébreu en s'attachant au plus près à la langue, aux mots, à la structure des phrases. ©Electre 2024

Il est à la mode d'affirmer que le Cantique ne contient rien que de profane - c'est lui imputer un statut excessivement révolutionnaire. Les dieux ou le Dieu qu'il met (ou ne met pas) en scène ne sont pas ou n'est pas nommé - c'est déjà fort inédit. Il ne nous est en toute occurrence parvenu que parce qu'on y a vu la célébration des amours de Dieu et de l'humanité, celle-ci revêtant les espèces du Peuple élu, de la communauté monacale, de l'Église, de l'âme individuelle en quête de dépassement, de Marie...

Il met aussi en scène deux jouvenceaux à qui il est agréable de s'identifier. Même les rabbins et les Pères l'ont aimé pour ces deux-là, de qui le texte nous dit une seule chose: ils sont beaux. D'une beauté qui reflète celle des choses créées par Dieu... et par l'homme. Quant aux vertus qu'elle est réputée symboliser - libre cours est laissé aux imaginations... Elles ont beaucoup travaillé; nous verrons cela.

Il faut qu'il y ait dans le Cantique quelque chose (mais quoi?) qui explique que, s'il a inspiré à ses pieux exégètes des commentaires édifiants, parfois échevelés, toujours optimistes (Rachi, St Bernard, Bossuet) et à ses compositeurs spirituels une musique somptueuse (Palestrina) ou émouvante (Buxtehude), il ait donné à ses utilisateurs profanes d'autres idées: ses illustrateurs y ont trouvé des images de solitude, d'angoisse, d'ennui (Moreau, Moore, Rossetti), Theodorakis les spectres d'Auschwitz; les écrivains en ont tiré des pages burlesques (Chaucer), creuses (Giraudoux), attristantes (Lulle, Balzac, Morrison), macabres (Gautier), cruelles (Wilde, Döblin) ou franchement désespérées (Mauriac).

Le traducteur (grécisant) du Siracide estimait que la force de l'hébreu ne résiste à aucune traduction. Il a donc paru utile d'offrir au lecteur, en partant du texte hébreu, une perception directe de ce qu'est le Cantique.

Fiche Technique

Paru le : 03/06/2004

Thématique : Bibles

Auteur(s) : Non précisé.

Éditeur(s) : L'Harmattan

Collection(s) : Non précisé.

Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Paul Dehem - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Malka Kenigsberg - Auteur : Paul Dehem - Auteur : Malka Kenigsberg

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9782747564892

Reliure : Broché

Pages : 560

Hauteur: 25.0 cm / Largeur 17.0 cm


Épaisseur: 3.0 cm

Poids: 820 g