L'auteur évoque la figure de Jésus présidant à la table de ses disciples, comme symbole de la vie chrétienne et de sa vision d'avenir : partage, pardon, fraternité, bonté, etc. Il rappelle que la vie de l'Eglise doit s'inspirer de cette figure à travers l'écoute de Jésus, la bonté envers le prochain, le pardon des offenses, la communion entre les croyants, l'ouverture aux humains, etc. ©Electre 2024

Notre Église est-elle fidèle à Jésus ?

À travers son long parcours, le livre nous ramène toujours à la même figure, celle de Jésus qui préside la table de ses disciples, ceux d'aujourd'hui comme ceux des premiers temps, et cette table dit le tout de la vie chrétienne, de la parole de Jésus et de sa vision d'avenir, de la mission qu'il avait reçue et de celle qu'il confiait aux siens, de ses commencements autour de Jésus comme de ses prolongements jusqu'à nous : on y reçoit l'enseignement entier de Jésus, on y partage le même pain, celui que nous donne le Père, on y reçoit son pardon, celui qu'on se donne les uns aux autres, on s'y nourrit du corps du Christ, celui qu'il a livré pour nous et celui que nous formons tous ensemble, on y vit la fraternité, celle de la petite communauté assise à la même table et celle de la communauté humaine qui rassemble races, nations et religions, car la fraternité a une seule source, la bonté du Père de Jésus envers tous ses enfants. Ce livre vise tout ce qui a été vécu dans la suite de Jésus et tout ce qui doit l'être dans la vie en Église en ramenant celle-ci à l'essentiel, à savoir qu'elle ne peut être rien d'autre que la suite de Jésus sous ses multiples aspects : écoute de Jésus, bonté envers tout prochain, pardon des offenses, communion entre tous ceux qui croient en Dieu, ouverture sur tout ce qui est humain, oeuvre du même Père. La vie en Église ne peut rien dire d'autre, sous peine de se contredire, ni rien de plus que Jésus n'ait dit, si ce n'est de l'inessentiel emprunté à la figure du monde qui passe, sous peine d'avouer que sa parole n'était pas à la mesure du salut dont l'homme a besoin, (extrait de la préface de Joseph Moingt)