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27 entretiens réunis sur des questions que se pose B. Lavier : en quoi la consternation est-elle un critère d'appréciation esthétique, qu'est-ce que la touche Van Gogh, Marcel Duchamp et le ready-made ne sont-ils pas surestimés ? Cet ouvrage est publié à l'occasion de la rétrospective Expositions, 1976-2001 à Genève. ©Electre 2024
En quoi la consternation est-elle un critère d'appréciation esthétique ? Que faire lorsque ce ne sont plus les attitudes, mais les formes qui deviennent forme ? Qu'est-ce que la touche Van Gogh ? Marcel Duchamp et le ready-made ne sont-ils pas surestimés ? Pourquoi les Martin sont-ils des artistes comme les autres ? Quel rôle Art & Language a-t-il joué dans la carrière de Bertrand Lavier ? L'autonomie de l'œuvre d'art est-elle menacée lorsque celle-ci comprend un objet dont le caractère fonctionnel reste entier ? Quel rapport l'horticulture a-t-elle avec la superposition d'un réfrigérateur sur un coffre-fort, avec la pratique du soclage ou avec un voilier recouvert d'une pellicule de peinture ? Le Romanée-Conti et la formule 1 peuvent-ils être des métaphores artistiques ?
Telles sont, dans le désordre, quelques-unes des questions dont Bertrand Lavier discute au fil des vingt-sept entretiens réunis dans cet ouvrage - des entretiens qui sont essentiellement l'occasion de déplacer le jeu des apparences. Connu pour des gestes spectaculaires, quasi iconoclastes, il apparaît ici extrêmement attentif au détail et soucieux que sa parole reste en retrait de l'œuvre et de sa perception. Déplorant que l'histoire de la peinture et de la sculpture se soit souvent apparentée au XXe siècle à un rituel de deuil analytique, il préfère revendiquer l'émotion pure, l'ambiguïté, l'oscillation permanente, l'effet vibratile. Et conscient que son travail s'insère dans une perpective qui surdétermine l'infime, ce que Duchamp appelait l'«infra-mince», il n'hésite pas a contrario à privilégier de brusques glissements de perspectives susceptibles de rendre un sens à l'objet : «Une porte de réfrigérateur, Dieu sait si c'est important chez nous, mais en Afrique, une fois soclé, c'est pratiquement un objet doté d'une valeur divinatoire... Un masque africain, si on le montre en Afrique, manquera totalement sa cible. Il n'est important que si on l'utilise quand l'esprit est là ; autrement, on le met sous le lit et personne n'y prête attention. La porte de réfrigérateur, en revanche, quand on la montre en Afrique, produit des effets non négligeables.»
Paru le : 15/05/2001
Thématique : Généralités Histoire de l’Art
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Musée d'art moderne et contemporain de Genève
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782940159215
Reliure : Broché
Pages : 204
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Poids: 500 g