Etudie dans l'oeuvre de 18 artistes des avant-gardes espagnoles sous le franquisme, la place du corps et de la corporéité picturale. Analyse la perception du corps, la matérialité de la peinture et la gestualité chez les artistes abstraits, le retour à la figuration de A. Tapies, M. Millares et A. Saura, et la représentation du corps humain par des artistes de la Nouvelle Figuration. ©Electre 2024
La dictature du général Franco commença en 1939 et s'acheva en 1975 avec son décès. Les années 1950 et 1960 sont deux décennies fondamentales pour l'art espagnol et la renaissance de son avant-garde, mais dans ce contexte c'est la notion de corps qui sera notre propos. Sous ce mot corps nous
pouvons trouver sous-jacents ceux de formulation, geste, trace, épaisseur, empreinte, mémoire, Espagne noire, hispanité.
Le corps peut donc être sa simple figuration plastique, mais aussi évoquer la relation corps-peinture, signifier matière, couleur, violence ou le rapport au corps de l'artiste ou du spectateur par exemple. Tout ceci est étudié au travers de mouvements d'avant-garde des années 1950-60, notamment l'Informel, le Pop Art, la Nouvelle Figuration, l'abstraction des années 60... Parmi les nombreux artistes vus, retenons notamment Saura, Millares, Tapies, Viola, Canogar, Barjola et Arroyo.
Corporéité, matière, mémoire, temps, histoire et humanisme sont des mots-clés dans notre travail qui fait jaillir un besoin de rédemption avéré des artistes face au monde si dur avec l'homme.
Paru le : 15/07/2005
Thématique : Histoire de la peinture
Auteur(s) : Auteur : Stéphane Ciancio
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Histoires et idées des arts
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747586870
Reliure : Broché
Pages : 318
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 350 g
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