Dans les années 1950 et pendant des décennies l’industrie des cigarettiers a réussi à faire douter des dangers du tabac en finançant des études qui mettaient en cause l’héritage génétique, les poussières, les virus… La fumée de cigarette était ignorée. Plus près de nous, avec la complicité de scientifiques, le lobby sucrier n’a pas hésité à mettre sur le dos des matières grasses l’augmentation des maladies cardio-vasculaires.
Comment faire confiance à la science ? Les percées scientifiques, qui se dégonflent à peine publiées à grands coups de clairon, les conflits d’intérêt entre les labos et les industriels, le poids des lobbys et des fondations qui pratiquent la philanthropie capitaliste nourrissent un scepticisme ravageur. Mais, dans le même temps, les membres du GIEC qui alertent sur le changement climatique sont perçus comme des sauveurs…