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Rentrée littéraire - Les romans étrangers

Publié le 25/08/2016
Les romans étrangers de la rentrée littéraire 2016.
Joyce Maynard - Les règles d’usage - Ph. Rey
Un passionnant roman d’apprentissage et de reconstruction... Quand Wendy perd sa mère le 11 septembre 2001, elle hésite entre continuer sa vie à New York, avec son beau-père et son jeune frère, dévastés par le chagrin, ou rejoindre son père biologique à San Francisco, pour essayer de commencer un nouveau départ… Toutes les personnes qu’elle va rencontrer dans cette nouvelle vie vont lui permettre d’évoluer de la manière la plus épanouissante qui soit... Un peu comme dans Long week-end, Joyce Maynard déroule une histoire tour-à-tour tragique et positive, voire lumineuse.  

Dermot Bolger - Ensemble séparés - Losfeld
Deux couples amis, arrivés à un tournant dans leur vie de couple, se projettent vers un avenir incertain. Un élément extérieur sous la forme d’un tragique accident va faire basculer leurs doutes. Une histoire à rebondissements, qui explore le tréfonds des êtres. Haletant !

John Keene - Contrenarration - Cambourakis
Formidablement brillant, autour des figures du Noir, de l’esclave au travers des siècles.

Emma Cline - The girls – Quai Voltaire
Immense coup de cœur pour ce premier roman !
Evie traîne ses 16 ans dans la chaleur de l’été californien à la fin des années 60. Un jour elle remarque trois jeunes filles qui fouillent dans les poubelles mais qui semblent pourtant si fières, si joyeuses et si insolentes. Suzanne et les autres filles vivent dans une communauté à l’extérieur de la ville dont on sait peu de choses ; elles se nourrissent d’ordures et de petits vols et sont totalement dévouées à l’homme qui gère la communauté, Russel. Très librement inspiré de l’affaire des meurtres de la « famille » Manson, The Girls préfère se pencher sur la fascination adolescente d’une jeune fille pour une autre, à un âge où tout nous paraît plus brillant, plus beau, plus libre chez les autres. La jeune Evie nourrit ainsi un amour teinté d’envie et mimétisme pour Suzanne. Emma Cline fait preuve d’une finesse remarquable à la fois à travers le magnétisme du personnage de Suzanne et également à travers le mal-être d’Evie à l’adolescence puis à l’âge adulte. Brillant et passionnant !

Molly Prentiss - New York, esquisses nocturnes – Calmann-Levy
Dans les années 80 aucun artiste au monde ne souhaite être autre part qu’à New York. Raul Engales, jeune peintre argentin fuyant la violence de son pays, vit au milieu d’un panel d’artistes en devenir, célèbres ou inconnus. Lucy quitte son Idaho natal afin de devenir quelqu’un ou du moins autre chose que ce à quoi elle se destine dans son petit patelin. James Bennett a toujours été un garçon étrange et il est devenu un homme étrange, mais à New York, en tant que critique et collectionneur d’art, sa bizarrerie devient son talent. Tous venus à New York pour fuir et se réaliser, les vies et destins de ces trois personnages en quête d’extraordinaire vont se croiser et se déchirer, mais du chaos naît parfois la beauté et de la souffrance, la création…

Chris Krauss - I Love Dick – Flammarion
Chris et Sylvère forment un couple d’artistes dont la vie amoureuse vole en éclats à la rencontre de Dick. Il aura suffit d’une simple nuit passée sur le canapé de ce critique d’art pour que leur quotidien bascule. Pour répondre au désir et à l’émotion qui l’emplissent, Chris choisit de composer des lettres passionnées à Dick. Et alors qu’elle confie d’emblée son trouble à Sylvère, ce dernier préfère écrire à son tour à Dick plutôt que de s’opposer à cette passion.
Variation absolue sur le désir et le triangle amoureux, grand récit épistolaire où confessions intimes se mêlent à des réflexions philosophiques et existentielles, I Love Dick est déjà culte aux Etats-Unis.

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