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Hector Bianciotti, Immortel !

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Publié le 13/06/2012
Un nouvel académicien s'en va, Hector Bianciotti était venu d'Argentine, il meurt Français à 82 ans après un long silence.
Hector Bianciotti est né Argentine en 1930 au sein d'une famille d'origine piémontaise. Dés 1955, le jeune homme décide de renouer avec ses origines. Il passe ainsi quelques années (difficiles) à Naples en Italie, puis en Espagne, avant de s'installer en 1961 en France, sa patrie définitive.

En 1962, le jeune féru de littérature commence à rendre des rapports de lectures pour le compte des éditions Gallimard. Ce sont les prémices d'une longue carrière de critique littéraire - qui commence par des publications dans la Quinzaine Littéraire d'abord, qui se poursuit avec Le Nouvel Observateur, puis Le Monde. Au fil du temps et de sa reconnaissance, il a, parallèlement, tour à tour, intégré les comités de lecture des éditions Gallimard et des éditions Grasset.

Naturalisé en 1981, Hector Bianciotti, l'écrivain, décide désormais d'écrire exclusivement dans la langue de celui qu'il admirait tant : Paul Valéry. Que ses mots fussent couchés sur le papier dans sa langue maternelle ou dans celle de Molière, son œuvre fut ponctuée de multiples distinctions. Il reçut le prix Médicis étranger, en 1977, pour Le Traité des saisons, ainsi que le prix du Meilleur livre étranger, en 1983, pour L'Amour n'est pas aimé ; en 1985, le prix Femina, pour son premier roman français, Sans la miséricorde du Christ. Atteint d'une longue maladie, il fut contraint de mettre un terme à sa carrière littéraire après la publication de son dernier roman en 2003, La nostalgie de la maison de Dieu.

Consécration suprême, le Franco-Argentin avait rejoint les Immortels de l'Académie Française en 1996...


Photographie : ©Académie française