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Le 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, deux légendes se font face pour la première fois : le chef de la France Libre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. A. Malraux lui explique la raison profonde de ses engagements pour la justice sociale, lui explique ses combats contre le fascisme. Ainsi naît une amitié qui va durer 25 ans. ©Electre 2025
André Malraux Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes
« D'abord le passé... » Premiers mots adressés par le général de Gaulle à André Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures du matin, le mercredi 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris. Deux légendes se font face : le chef de la France libre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser ni de circonlocutions ni de formules de politesse, le général de Gaulle s'attaque directement à l'essentiel : André Malraux et ses engagements passés. D'abord surpris (« Surprenante introduction »), celui-ci commence alors par expliquer la raison profonde de son engagement : « Je me suis engagé dans un combat pour, disons, la justice sociale. Peut-être, plus exactement : pour donner aux hommes leur chance... » Puis, il enchaîne en expliquant ses combats dans les années 1930 contre le fascisme : « J'ai été président du Comité mondial antifasciste avec Romain Rolland, et je suis allé avec Gide porter à Hitler - qui ne nous a pas reçus - la protestation contre le procès de Dimitrov et des autres soi-disant incendiaires du Reichstag. » Il poursuit en parlant de la guerre d'Espagne pendant laquelle il a combattu aux côtés du gouvernement républicain espagnol contre les militaires du général Franco, en prenant bien soin d'ailleurs de préciser qu'il ne s'est jamais compromis avec les communistes de Staline : « Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis allé me battre en Espagne. Pas dans les Brigades internationales, qui n'existaient pas encore, et auxquelles nous avons donné le temps d'exister : le parti communiste réfléchissait... » Enfin, André Malraux termine par une profession de foi : « Puis il y a eu la guerre, la vraie. Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d'autres, j'ai épousé la France... » Le coup de foudre est réciproque entre les deux hommes. Débute alors une amitié indéfectible sur les hauteurs pendant plus de vingt-cinq années. Pourtant, cette première rencontre n'a pas été une évidence. Elle a même été tardive.
Paru le : 13/03/2008
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Alexandre Duval-Stalla
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : L'infini
Contributeur(s) : Préfacier : Daniel Rondeau
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-07-011923-3
EAN13 : 9782070119233
Reliure : Broché
Pages : 403
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.7 cm
Poids: 402 g