Réflexion sur les mécanismes de transformation des sociétés. Les modèles traditionnels de la sociologie sont étudiés et remis en question à partir de l'analyse des domaines de prédilection de l'auteur, l'école, les injustices, etc. La suite fait apparaître comment ils peuvent être dépassés : la sociologie doit se consacrer à l'étude de l'activité subjective des acteurs pour saisir la vie sociale. ©Electre 2025
«Longtemps, j'ai cru vivre dans une société», dit François Dubet, mais la représentation traditionnelle de la société s'épuise sous les coups de la mondialisation et de la modernité elle-même.
Ainsi, la société n'est plus conçue comme le progrès de l'intégration d'une structure sociale, d'une culture nationale homogène et d'une souveraineté politique toute puissante. Désormais, les individus, de plus en plus mobilisés, sont chargés de faire ce que la société ne fait plus pour eux.
Les sociétés ne disparaissent pas pour autant. Elles imposent des formes de domination. Elles continuent à déterminer les épreuves que les individus affrontent. Elles sont le cadre fondamental de la critique sociale et des mouvements sociaux.
C'est ce «travail des sociétés» qu'il nous faut comprendre afin de construire les représentations et les forces politiques qui nous permettent de vivre ensemble.
À travers une démonstration précise, claire et très pédagogique, cet essai magistral de François Dubet poursuit, après Le Déclin de l'institution, son travail sur la sociologie des sociétés. Une réflexion qui bouscule fortement les théories actuelles, en décrit les limites et les dépasse en proposant un nouveau modèle, un outil pour repenser l'avenir.
Paru le : 02/04/2009
Thématique : Textes de sociologues
Auteur(s) : Auteur : François Dubet
Éditeur(s) :
Seuil
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-02-099527-6
EAN13 : 9782020995276
Reliure : Broché
Pages : 348
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.7 cm
Poids: 424 g
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