Un coup de coeur de Mollat
Habituée de la capitale qui est éclairée de jour comme de nuit et où le bruit est incessant, Anaïse va découvrir une autre manière de vivre, certainement plus primitive mais bien plus bénéfique. À Anse-à-Fôleur il n'y a pas de galeries commerciales, mais on ne laisse pas un proche ou un voisin mourir seul dans un hôpital. Bien au contraire, une fête – où l'on danse, chante et joue – accompagne le défunt jusqu'à sa dernière demeure. C'est dans cet univers à la fois simple et humain que la jeune femme va découvrir le véritable sens du mot solidarité.
Avec humour et passion, Lyonel Trouillot nous lance comme un avertissement, à savoir se demander quelle est la place de l'être humain sur cette Terre et ce qu'il peut y faire avant qu'il ne soit trop tard et que l'égoïsme et/ou l'égocentrisme ne le contrôle. Avec La belle amour humaine, l'auteur de Yanvalou pour Charlie (prix Wepler 2009) remporte encore une belle victoire pour l'humanité.