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Disparition du réalisateur Alain Resnais

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Publié le 06/03/2014
Un monstre sacré du cinéma français
Dès ses courts métrages (Nuit et brouillard notamment), la revue de cinéma Positif le décrivait comme l'un des meilleurs cinéastes français de son temps. Les années 1959 et 1961 ont été baptisées « années Alain Resnais », grâce à Hiroshima mon amour et L'Année dernière à Marien-bad. Quant à Muriel ou Le Temps d'un retour et La guerre est finie, ils sont salués comme de grandes œuvres politiques.

Les auteurs de Positif disent se reconnaître donc non seulement esthétiquement (l'influence surréaliste et le goût de l'artifice aidant), mais politiquement dans les choix du metteur en scène. Ses triomphes (Smoking, No Smoking et On connaît la chanson) n'ont en rien altéré l'amour de son cinéma dans ses colonnes. La revue Positif a republié l'essentiel des articles consacrés à Resnais et les meilleurs des entretiens portant sur ses œuvres, réalisés avec lui-même et avec ses collaborateurs. Un livre essentiel pour revenir sur le parcours du réalisateur - que vous pouvez retrouver dans la bibliographie réalisée par les libraires ci-dessous.

Ces textes démontrent aussi que malgré sa disparition, le cinéaste n'a jamais été aussi présent et nécessaire qu'aujourd'hui.