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Les prix Fémina 2010

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Publié le 05/11/2010
Le jury du Fémina a désigné son lauréat : Patrick Lapeyre, pour son septième roman (édité par POL), La vie est brève et le désir sans fin. Heureuse coïncidence, l'écrivain était parmi nous le lendemain de la remise de son prix.Sofi Oksanen reçoit le Fémina Étranger pour Purge (Stock) et Jean-Didier Vincent, le Fémina Essais pour Elisée Reclus (Robert Laffont).
Prix du livre Inter en 2004 avec L'homme-sœur (Gallimard), Patrick Lapeyre décroche cette année le prix Fémina avec son nouveau roman, La vie est brève et le désir sans fin (POL).

Si nos libraires le déclaraient volontiers favori depuis quelques jours, c'est aussi parce que l'écrivain les avaient une nouvelle fois séduits. Voici ce qu'ils nous disaient de ces nouvelles pages de l'auteur,  il y a quelques semaines, dans leur dossier de la rentrée littéraire :

Trop rare Patrick Lapeyre dont la musique élégante fait encore mouche en cette rentrée avec cette double histoire d'amour qui s'approche d'une jeune femme fascinante et insaisissable pour mieux nous dire les ravages, les beautés et les élans de l'amour. Analyste jamais désabusé, Lapeyre conduit son intrigue avec tact et sait mieux que quiconque évoquer le dur temps du désir qui ne cesse pas de durer.

Patrick Lapeyre, dés le lendemain de la remise de son prix, venait à la librairie à la rencontre de ses lecteurs. La conférence enregistrée est réécoutable en podcast, voici la vidéo :





Le prix Fémina Étranger a échu à Sofi Oksanen pour Purge, publié chez Stock. Là aussi, nos libraires avaient distingué cet ouvrage lors de la rentrée littéraire étrangère dans leur dossier, spécial rentrée littéraire des romans étrangers. Voici en quels termes :


Suspense haletant, sens du rythme, prose délicate, tels sont quelques uns des ingrédients qui justifient le succès de cette magnifique découverte intitulée Purge. Ce roman polyphonique nous plonge dans l'histoire des rapports entre l'Estonie et la Russie à travers une série de personnages féminins très forts : une partie de l'action se déroule dans les années 1940, tandis que l'Estonie était occupée par les Soviétiques, et l'autre se déroule une cinquantaine d'années plus tard, au lendemain de l'effondrement du bloc soviétique. En un mot, ce n'est pas étonnant si ce roman, qui n'est pas le premier de son auteur, mais seulement le premier à être traduit en français, a fait l'objet des plus belles éloges depuis sa parution en France et à l'étranger !


Le prix Fémina Essais enfin a été attribué à Jean-Didier Vincent pour son livre sur Elisée Reclus : géographe, anarchiste, écologiste, publié par Robert Laffont.
Avant la conférence qu'il donna à la librairie le 9 avril dernier pour la sortie de son ouvrage (conférence que vous pouvez, comme toujours, réécouter sur notre site dans la rubrique " Écouter, voir "), Jean-Didier Vincent nous accorda quelques minutes face à la caméra :