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Un coup de coeur de Mollat
Vous êtes de ceux qui appréhendent les quarante jours de traversée du désert culturel, ou si vous préférez, les quarante jours de campagne électorale qui nous restent à vivre...Pour vous, mais pour vous seulement, vient de ressortir le livre de François Partant "Que la crise s'aggrave !"
Que l'ouvrage soir repris 23 ans après sa publication originelle n'est pas innocent ! A l'heure où le débat droite-gauche se propose de nous faire choisir entre une société mondialisée et une mondialisation " sociale ", F. Partant vient nous rappeler, 15 ans après sa mort, que le développement économique actuel conduit la planète dans une impasse : " La croissance économique obligatoire et ses corollaires inévitables (pillage écologique de la planète, développement inégal, violence, remise en cause de la démocratie...), ont bloqué la seule évolution qui eut été nécessaire : celle des sociétés ".
Les disciples de Jacques Ellul, Illich ou Bernard Charbonneau liront ou reliront avec plaisir un texte qui pourrait être écrit aujourd'hui : anti-mondialisation, remise en cause de la croissance économique actuelle, de l'agriculture productiviste, du technicisme ; on est frappé, en 2002, par l'approche visionnaire de l'évolution économique, écologique et politique mondiale. On ne pourra pas s'étonner que la préface soit signée... José Bové !
L'utopie est de retour ? Oui, car tout reste à inventer et c'est tant mieux !
Les disciples de Jacques Ellul, Illich ou Bernard Charbonneau liront ou reliront avec plaisir un texte qui pourrait être écrit aujourd'hui : anti-mondialisation, remise en cause de la croissance économique actuelle, de l'agriculture productiviste, du technicisme ; on est frappé, en 2002, par l'approche visionnaire de l'évolution économique, écologique et politique mondiale. On ne pourra pas s'étonner que la préface soit signée... José Bové !
L'utopie est de retour ? Oui, car tout reste à inventer et c'est tant mieux !