Chargement...
Chargement...

Sélection de livres

Fêter le printemps avec les éditions Terran

Pour préparez le printemps, les éditions Terran vous offre un stylo et le carnet du jardinier pour l'achat de deux livres.

Le jardin en hiver

Au jardin, l'hiver n'est pas une saison à négliger. Voici une bibliographie pour vous permettre de récolter en abondance ou encore trouver des inspirations afin de créer un jardin ornemental malgré le froid.

Permaculture pour tous

Si son concept n'est pas nouveau, l'engouement que suscite la permaculture est toujours plus grandissant. Mais par où commencer pour l'adopter ? Retrouvez ici une sélection de livres pour prendre part à l'aventure.

Coups de cœur

"Aux amoureux de tous les vivants, même des fantômes."

Une immersion inédite dans la forêt, dans l’œil des chiroptères.
"Là où nous évoluons le jour, les chauves-souris vivent la nuit. Là où nous dormons la nuit, elles s'échappent pour revenir quand nous quittons nos maisons. Nous cultivons des fruits et des légumes, nous dépendons des forêts, elles se nourrissent des insectes dont ceux susceptibles de les ravager. Elles pollinisent les arbres forestiers tropicaux et dispersent leurs graines favorisant ainsi la reconquête forestière, tous les vivants en dépendent en respirant l'oxygène produit. Les chiroptères vivent dans notre ombre et nous façonnons en partie leur milieu de vie."

Laurent Tillon, biologiste et ingénieur forestier à l'Organisation National des Forêts - ONF, travaille sur le fonctionnement des écosystèmes et les relations entre les espèces animales et les arbres en ayant pour objectif d'intégrer les enjeux de la biodiversité dans la gestion forestière. Il nous a émerveillé en 2021 avec son livre Être un chêne, ici, nous le retrouvons une fois de plus au cœur de la forêt de Rambouillet mais pour nous parler des chauves-souris.

On connait les deux versants de ce mammifère volant. L'un négatif avec notamment le mythe de Dracula, ce démon mi homme, mi chauve-souris, avec aussi les histoires que l'on a déjà tous entendu au moins une fois comme leur capacité à sucer le sang ou encore à s’accrocher aux cheveux (même si l'on sait maintenant que c'était raconté dans l'unique but d'effrayer les jeunes filles pour ne pas qu'elles sortent une fois le soir tombé). Et il y a le côté positif. En effet, en Asie elles portent chance et sont signe de longévité. On peut encore citer Batman, le justicier qui se sert de la chauve-souris comme emblème pour faire le bien à Gotham. Mais finalement, que savons nous réellement des chiroptères ?

Nous apprenons dans cet essai que ces fantômes de la nuit vivent en groupe mais surtout, les femmes restent entre elles. Chacune a un rôle bien défini, un sens du sacrifice inouï, où le groupe prime sur l'individualité et avec des contraintes biologiques importantes. Dès la fin de l'hiver, elles se regroupent en quelques nuits seulement et adoptent cette collectivité pour leur propre besoin en expulsant très souvent les mâles. Lorsque les jeunes naissent, les mères partent toute la nuit durant (voire plusieurs) pour aller chercher à manger tandis que les nourrices veillent sur les nouveaux-nés (ces dernières sont soit trop jeunes ou trop âgées pour procréer). Certaines, trop faibles pour mener à terme leur gestation, s'isolent pour avorter. 

"Avons nous le droit de continuer à nous considérer supérieurs aux autres espèces dans notre manière de vivre avec nos congénères quand on considère le sens du sacrifice chez ces animaux ? Il est probable que cette question n'ait aucun sens."

L'enjeu climatique est au cœur de tous les débats et dans cette période de crise énergétique nous faisons la chasse à tous les ponts thermiques de nos habitations avec une isolation toujours plus efficace. On voit aussi de plus en plus de champs éoliens dans nos paysages français mais ces inventions humaines sont une catastrophe pour les chauves-souris, ce qui à terme, aura forcément des répercutions sur nous.
Les chiroptères sont d'excellents régulateurs de biodiversité. En effet, ils se nourrissent des moustiques ce qui nous permet de passer de longues soirées en terrasse sans se faire piquer, ils mangent également tous les insectes ravageurs de nos cultures et grignotent en masse les hannetons qui eux, dévorent nos arbres.

Entre feux de forêts, hausse des températures, aléas climatiques, virus, intrusion de l'homme dans leur écosystème, les chauves-souris n'ont de cesse de s'adapter, s’acclimater mais jusqu'à quand ? 

"Considérer l'enjeu climatique indépendamment de l'enjeu de biodiversité est donc une aberration qui finit par nous coûter collectivement très cher, car on fait primer l'enjeu carbone sur l'enjeu de biodiversité, alors que, comme on le voit bien ici, ils sont interdépendants. Travailler à régler d'abord le problème de la crise de la biodiversité contribue à régler la problématique climatique, alors que l'inverse n'est pas forcément vrai."

Un essai fascinant, passionnant, instructif grâce auquel nous arriverons à vivre en harmonie avec nos "colocaterres sauvages" et à mieux les comprendre pour pouvoir les protéger.

Qui aime bien, châtie bien

Un guide savoureux et irrévérencieux sur les oiseaux du monde.

Voici un livre sur les oiseaux qui a de quoi vous surprendre. Un ouvrage impertinent qui s’attaque, en douceur, rassurez-vous, à nos amis à plumes. Car derrière son sarcasme et ses quolibets, Matt Kracht dissimule bien mal une véritable passion pour l’ornithologie. 
Notre auteur est le meilleur ennemi des oiseaux : il adore les détester, à tel point qu’il a parcouru le monde pour les observer. Le résultat de ses examens se retrouve dans ces pages sous une plume effrontée. 
Vous remarquerez que chaque volatile est affublé d’un sobriquet évocateur, en témoignent la sittelle cinglée, le cormoran déplaisant, le torcol ridicule ou encore le jardinier démoniaque. S’ensuit une description railleuse piquée d’anecdotes saugrenues qui ne sont finalement rien d’autre que la démonstration de longues heures d’admiration, ce que confirment les nombreux croquis en couleur.
Quelques conseils en fin d’ouvrage feront de vous le meilleur des observateurs et vous inciteront à prendre vos crayons pour, à votre tour, portraiturer ces créatures.

Un livre irrévérencieux, à placer entre les mains des amoureux d’oiseaux dotés d’un bon sens de l’humour, car qui aime bien châtie bien.

Le nouvel Peter Wohlleben : ouvrage une nouvelle fois indispensable !

"Il faut réduire la pression que nous exerçons sur la nature, laisser la forêt agir d'elle-même et lever le pied tant sur la gestion forestière que sur la chasse."
A l'heure du réchauffement climatique, des déforestations de masse, des nombreux feux de forêt et autres catastrophes naturelles, La promesse des arbres apparaît comme un ouvrage indispensable et essentiel.

Toute une partie est dédiée à la sagesse des arbres. Ils apprennent, communiquent, se trompent, souffrent, transmettent, rafraîchissent, s’adaptent … On y apprend toute la mécanique des arbres et cela est passionnant !

La seconde, plus à charge, évoque l’exploitation forestière et ses dégâts catastrophiques. En effet, «tout comme les animaux élevés de façon intensive, les arbres des plantations sont fragiles et les pertes engendrées par les maladies et les phénomènes naturels, considérables.» A cause des différents aléas climatiques, il est difficile de savoir si les arbres atteindront une taille raisonnable et un âge de récolte viable avant de mourir. A cela s’ajoute les invasions de bostryches et les tendances de la mode qui donne tout à coup la préférence à telle essence pour le mobilier. «Conclusion : en matière de gestion forestière, impossible de prévoir sur le long terme.» Wohlleben évoque également le chevreuil proclamé coupable idéal mais qu'il n'est évidement pas ! Il présente aussi le loup comme protecteur du climat. Une partie riche, dense, intéressante et très instructives.

Le livre se termine sur une note positive, un vent d’espoir avec le chapitre : La forêt du futur. En effet, on apprend qu' «un seul arbre peut donc tout à fait jouer sur le climat local juste à votre porte. Il me paraît très important de le souligner parce que chaque modeste arbre de jardin vient contredire l'affirmation fataliste selon laquelle l'individu est impuissant à initier un changement.»

Un coup de cœur évident pour cet ouvrage qui complète l’excellente collection des livres de Peter Wohlleben.

La femme qui aimait les arbres

Un poétique recueil de trente-six lettres adressées aux arbres.

À travers ces lignes Albane Gellé nous présente à ceux qu’elle regarde comme une amante et nous raconte les raisons de ces amours. Elle rédige alors trente-six lettres, chacune adressée à un arbre, qu’il s’agisse du saule, de l’if ou encore du charme, et leur nature précieuse ne fait désormais plus de doute. Ces douces pages adressées au vivant vous feront errer entre contemplations, rêveries et parfois mysticisme. Car au-delà de nous livrer une description poétique de leurs allures et de leurs feuillages, l’auteur nous conte avec justesse nombre d’anecdotes qui nous encouragent à accorder une plus belle place à la sylve. Si elle n’oublie jamais que certains d’entre eux peuplent les vers d’Ovide, ou habitent d’autres croyances tant païennes que chrétiennes, Albane Gellé en appelle également à l’histoire, la botanique et la médecine pour nous rappeler de chérir les arbres. 
Ce livre a l’odeur de l’écorce et de la sève et mérite d’être porté en forêt pour une lecture sous les cimes.

Un texte fort et indispensable pour la réintroduction des primates dans leur milieu d’origine.

« Je voudrais, en somme, dénoncer, le déni environnemental dans lequel nous restons collectivement englués, et dont je constate, à ma petite échelle, les effets tragiques - dans la déforestation, dans les maladies auxquelles les chimpanzés se trouvent exposés, dans le braconnage... "
Son diplôme de primatologue en poche, Amandine Renaud fait ses armes dans un grand centre de recherche allemand en tant que manager d’un site d’habituation de bonobos sauvages en République Démocratique du Congo. Cette année lui a beaucoup appris mais l'a aussi dérangée. En 2013 elle fonde sa propre organisation en RDC : P-WAC. Avec sa détermination sans faille et l’aide des locaux, elle accueille aujourd’hui une vingtaine de singes.

On suit Amandine dans son quotidien qui, sans ambages ni compromis, nous met face à nos responsabilités, nos contradictions et notre condescendance.
Elle recueille des primâtes comme Mayélé : « il vivait chez un homme qui l’avait habitué à boire des bières, à fumer des cigarettes et l’habillait comme un enfant pour l’emmener, au bout d’une laisse, au stade de foot. » Il y a aussi l’exemple de Kiki : un « cadeau » qu’on lui a offert alors que le trafic et la vente de ces animaux sauvages sont précisément ce contre quoi elle lutte ! Il faut savoir que les braconniers tuent au moins dix adultes pour pouvoir récupérer un bébé. Bébé qui sera ensuite vendu sur le marché soit pour sa viande soit pour servir d’attraction à des touristes peu regardant ou à de riches personnes recherchant une distraction.

La déforestation, la chasse et les maladies sont les trois causes responsables de la disparition de la faune sauvage. Nous sommes à l’origine de ces trois facteurs !
« Nous, humains, sommes collectivement responsables de la disparition de 80% des espaces forestiers de la planète, et de l’anéantissement, dans le cours des quarante dernières années, de 68% des espèces animales. » Il serait temps que cela change !

« Je voudrais, en somme, dénoncer, le déni environnemental dans lequel nous restons collectivement englués, et dont je constate, à ma petite échelle, les effets tragiques - dans la déforestation, dans les maladies auxquelles les chimpanzés se trouvent exposés, dans le braconnage...
Car il n'est plus temps de « sensibiliser » l'opinion : des mesures concrètes et urgentissimes doivent être prises, immédiatement et au plus haut niveau si nous voulons éviter le pire, pour protéger la biodiversité. »


Ce livre est une ode à la défense de la vie sauvage, un texte fort pour la réintroduction des primates dans leur milieu d’origine, un indispensable et un véritable coup de cœur.

Un manifeste pour la protection des requins absolument passionnant !

"Si l'on accepte l'élimination des requins aujourd'hui, non pour des raisons de survie mais par caprice, pour réduire nos peurs irrationnelles, pour pratiquer une activité ludique en totale irresponsabilité, où va-t-on s'arrêter ? Combien d'autres espèces allons-nous supprimer par commodité ? Où ...
On en a eu peur dans Les dents de la mer, il nous a attendri dans Le monde de Némo mais que savons-nous vraiment du monde des requins ?

Au fil des pages on découvre les malentendus, les idées reçues, les différences existantes entre toutes les espèces, les comportements et les aptitudes qui changent en fonction de l'individu. Du grand requin blanc jusqu'au requin-citron, en passant par le requin-nourrice ou le requin-bouledogue, ils réagissent tous différemment en fonction de leur caractère, du stimuli et de la situation. 

Comment expliquer que l'on massacre les requins à l'île de la Réunion pour sécuriser un territoire que nous, les humains, avons décidé de nous approprier alors que l'harmonie règne à la Playa Del Carmen au Mexique entre les baigneurs, les plongeurs et les squales. Est-il légitime d'exiger l'élimination des requins pour que nous, les humains, puissions satisfaire, en toute inconscience et sans contraintes, nos caprices ludiques ?

"Chaque jour un peu plus, les humains colonisent les littoraux et les considèrent comme leur terrain de jeu. De leurs côtés, les requins, eux, utilisent au mieux leur territoire changeant. La confrontation est de plus en plus fréquente."

La moyenne mondiale annuelle des accidents est de 80, sachant que la plupart n'occasionnent que de légères blessures. Seules une dizaine d'attaques sont malheureusement fatales. Aux États-Unis, 26 personnes ont été tuées par des requins durant les quarante dernières années. En comparaison, dans le même temps, 1970 personnes (soit 75 fois plus) sont mortes foudroyées ! Les méduses tuent au moins cinq fois plus que les requins ! Alors pourquoi tant de peur et tant de haine envers ces gros poissons ?

Les requins sont également massacré pour leurs ailerons et la squalène. Le premier sert uniquement à donner de la texture au potage quant au second sert pour les crèmes, les laits hydratants ou encore les rouges à lèvres.

François Sarano, docteur en océanographie, plongeur professionnel et conseiller scientifique du commandant Cousteau, nous embarque avec lui dans les profondeurs des océans au plus près de Stella, Anna, et Lady Mystery pour essayer de les comprendre, découvrir leur milieu et pour ne plus en avoir peur !
Le cofondateur de l'association Longitude 181 dont l'objectif est la protection des océans, nous relate ses plongées grâce aux croquis qu'il a dessiné sous l'eau et grâce à des QR code qui nous permettent de visionner ses plongées comme si nous y étions !

Ce livre est le fruit de centaines de plongées avec les requins dans toutes les mers du monde. Réconcilier l’homme avec la vie sauvage et en particulier avec les mal-aimés est l'objectif de cet ouvrage. Objectif largement atteint lorsque l'on tourne ces pages absolument passionnantes et instructives !

Dossiers

Découvrez la collection « Résiliences »

"Des guides pratiques centrés sur une thématique unique, donnant l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour maîtriser un nouveau champ de compétences."

Les éditions Ulmer fêtent leurs 30 ans

En 1993 naissait à Paris la filiale française de la maison d'édition allemande Verlag Eugen Ulmer dirigée par la même famille depuis 150 ans.

FÊTER LE PRINTEMPS AVEC LES ÉDITIONS RUSTICA

Pour préparez le printemps, les éditions Rustica vous offre un guide pour le compostage.

Les arbres à l'honneur

En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 23 mars journée internationale des forêts. A cette occasion, découvrez notre sélection.

Partez à la découverte de la collection Mondes Sauvages c...

Des livres coup de cœur sur des sujets variés qui amènent un réel questionnement sur notre rapport à la nature, aux animaux et aux vivants.

Jardins - Nature

Chargement...