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Un coup de coeur de Mollat
Amateurs de littérature américaine et de sagas familiales de qualité, ce livre est pour vous !
Magnifique premier roman publié en France aux éditions Quai Voltaire, La maison de Salt Hay Road fait indéniablement partie de nos coups de cœur de cet automne.
Nous sommes en 1937, en plein cœur de Long Island, cette île mythique de l'État de New York immortalisée par Fitzgerald grâce à son célèbre Gatsby. Si elle est certes le paradis des oiseaux, cette terre sauvage incessamment balayée par les vents, quand elle n'est pas carrément secouée par des tempêtes, est particulièrement inhospitalière pour l'homme. C'est néanmoins là que se sont établis Scudder et sa sœur, qui veillent sur la nombreuse descendance de ce vieux marin bienveillant. Outre son fils et sa fille, le premier étant resté vieux garçon tandis que la deuxième est retournée dans le cocon familial suite à ses déboires domestiques, on fait surtout la connaissance de leur neveu et de leur nièce, Nancy et Clayton, orphelins depuis la disparition de leur sœur il y a de cela cinq ans.
Au moment où s'ouvre le roman, toute cette maisonnée vit en complète harmonie dans une ambiance chaleureuse où chacun a sa place. Mais la destinée de l'ensemble du clan va basculer à partir du jour où la jeune Nancy va croiser le regard de Robert, un ornithologue de passage sur l'île. Succombant au coup de foudre, elle le suit à Boston, abandonnant non sans culpabilité sa famille, notamment son petit frère, avec qui elle avait pourtant une relation si fusionnelle, déclenchant par la même occasion une série de malheurs qui vont s'abattre sur la maison, jusqu'à la terrible tornade de l'automne 1938. Au-delà de tous ces événements, heureux ou malheureux, Carin Clevidence nous emporte grâce au rythme d'une écriture à la fois brillante et colorée et à la passion largement communicative avec laquelle elle évoque une terre où elle a vécue, une nature dont elle s'est nourrie, avant de s'exiler, avec sa famille, vers le Michigan.
Vous l'aurez vite compris, ce roman s'impose comme une très belle découverte que vous ne refermerez qu'à regret...
Au moment où s'ouvre le roman, toute cette maisonnée vit en complète harmonie dans une ambiance chaleureuse où chacun a sa place. Mais la destinée de l'ensemble du clan va basculer à partir du jour où la jeune Nancy va croiser le regard de Robert, un ornithologue de passage sur l'île. Succombant au coup de foudre, elle le suit à Boston, abandonnant non sans culpabilité sa famille, notamment son petit frère, avec qui elle avait pourtant une relation si fusionnelle, déclenchant par la même occasion une série de malheurs qui vont s'abattre sur la maison, jusqu'à la terrible tornade de l'automne 1938. Au-delà de tous ces événements, heureux ou malheureux, Carin Clevidence nous emporte grâce au rythme d'une écriture à la fois brillante et colorée et à la passion largement communicative avec laquelle elle évoque une terre où elle a vécue, une nature dont elle s'est nourrie, avant de s'exiler, avec sa famille, vers le Michigan.
Vous l'aurez vite compris, ce roman s'impose comme une très belle découverte que vous ne refermerez qu'à regret...