A Noël, l'économie c'est du plaisir !

Pour les Bordelais, Alstom rime avec Tramway, APS (alimentation par le sol) et révolution au quotidien. Pour tous les français, Alstom c'est le TGV et sa reconnaissance à travers le monde.

Ce magnifique album retrace l'histoire du groupe industriel français, dont le développement est axé sur les deux grands métiers que sont la production d'électricité et les transports. Grâce à une iconographie très riche, il permet d'entrer au coeur de la réalité industrielle et sociale du groupe.

L'Oréal ne se présente plus et nous avons tous et toutes en tête le slogan "parce que nous le valons bien" ou les campagnes luxueuses mettant en scène les célébrités à travers le monde.

Cent ans après les débuts d'Eugène Schueller (le fondateur), l'Oréal est devenue la première entreprise mondiale des cosmétiques. Modèle de capitalisme familial, l'entreprise est toujours la propriété de la fille du fondateur, Lilianne Schueller, veuve Bettencourt, qui a pérennisé cet héritage. Modèle unique tant dans la stratégie que dans le management, l'entreprise n'a connu, en un siècle, que cinq dirigeants (actuellement Jean Paul Agon). Toujours à la pointe dans le domaine recherches et développements, son histoire se confond avec la sensibilisation des français à l'hygiène et aux soins. L'aventure l'Oréal s'appuie depuis de longues années sur une conviction profonde : "la cosmétique rencontre un rêve universel de bien être et d'harmonie avec soi-même". En ce sens, la mondialisation de la consommation des cosmétiques représente une opportunité sans égal, à saisir, car elle contribue à rendre la beauté accessible à tous.

La promesse de l'Oréal pour le siècle à venir : "rendre le monde plus beau".

De ce voyage inédit derrière la façade respectable du patronat français se dégage trois constats. Premier constat : le fonctionnement de l'économie, du capitalisme moderne repose le plus souvent sur "la triche, l'embrouille, l'escroquerie, l'arnaque, le trafic d'influence" (sic) ou plus simplement le "contournement de la loi" (sic).

Deuxième constat : la proximité quasi permanente de ce capitalisme avec le monde politique, y compris ses franges les plus extrêmes.

Troisième constat : le patronat n'a cessé d'organiser son pouvoir d'influence pour imposer ses vues et s'ouvrir des perspectives de profit.

C'est un brûlot, fort bien documenté, passionnant, mais un brûlot tout de même ; donc à ne pas mettre entre toutes les mains sauf si vous souhaitez pimenter vos repas de fin d'année !

On ne présente plus Robert Louis-Dreyfus, disparu prématurément en juillet 2009. On connaît l'homme d'affaire, le patron passionné de l'OM; on connaît moins l'homme, jamais abattu malgré l'échec, combattant sur tous les fronts et finalement exclu du terrain par la maladie.

Une marque n'est pas le fruit du hasard. Elle est la résultante d'une étincelle créatrice, d'une réaction à un problème donné, d'une vision, d'une projection dans le futur. Le "génome" d'une marque est la somme de toutes ses valeurs fondamentales qui chainées les unes aux autres permettent díassurer son unité et garantir sa différence. Basé sur des exemples complets (Lego, Virgin, la campagne présidentielle, pour ne citer que les plus bluffants), Franck Tapiro décrypte l'ADN, Authentique-Différence-Naturelle, de ces grandes marques et démontre qu'en respectant ses fondamentaux, une marque peut surfer sur le succès et rebondir (c'est le plus important) en cas de crise.

Vous avez aimé "Le cygne noir" ? Nassim Nicolas Taleb persiste et signe.

Ancien trader des marchés, l'auteur, avec son humour légendaire, analyse la pensée et les actes d'individus aussi divers que célèbres pour étayer sa thèse du "hasard sauvage"

Deux volumes séparables pour le rapport du comité dirigé par deux indiscutables prix Nobel d'économie à l'initiative de Nicolas Sarkozy : Mettre le PIB au centre de l'analyse économique ; lorsque la notion de bien-être deviendrait quantifiable... Une idée qui rappelle un des récents rapports sur le développement dans le monde. On peut rêver qu'une suite politique soit enfin donnée à un rapport...

Deux volumes séparables pour le rapport du comité dirigé par deux indiscutables prix Nobel d'économie à l'initiative de Nicolas Sarkozy : Mettre le PIB au centre de l'analyse économique ; lorsque la notion de bien-être deviendrait quantifiable... Une idée qui rappelle un des récents rapports sur le développement dans le monde. On peut rêver qu'une suite politique soit enfin donnée à un rapport...

Paul Jorion propose un regard neuf sur l'argent, sur sa fonction, sa morale et sur l'évolution de son rapport avec l'homme. Au coeur du système avant la crise, l'auteur propose évidemment, d'autres perspectives...

La finance islamique est-elle à même d'apporter une réponse éthique dans le grand débat sur la refondation du capitalisme ?

Un éclairage intéressant qui dépoussière les clichés préconçus et trace, à la lecture du Coran mais surtout à celle de sa pratique, des voies concrètes pour remettre l'homme au centre de l'économie.