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Calamity Jane, la légende du Far West

Publié le 15/11/2010
L'Adresse-Musée de la Poste propose jusqu'au 12 mars 2011 de découvrir les faces cachées de l'une des plus célèbres figures de l'Ouest américain, à travers une grande exposition organisée à partir de l'ouvrage de Gregory Monro, Calamity Jane - Mémoires de l'Ouest, qui retrace le parcours de cette femme hors du commun qui fumait, buvait et s'habillait comme un homme.
Tout le monde connaît Calamity Jane... Ou du moins son nom, sa réputation de pétroleuse et d'héroïne à la gâchette facile sur fond d'Ouest sauvage, et quelques images éparses : sauvetages de diligences, cuites mémorables, langage de charretier et amours passionnées avec le beau Wild Bill Hickock, qui fut traîtreusement abattu par le lâche Jack McCall lors d'une fatale partie de poker, au Saloon n° 10, à Deadwood...

Qu'y a-t-il de vrai dans tout cela ? Du vrai, du mythe, des histoires colportées en premier lieu par l'intéressée elle-même dans son Autobiographie, une petite brochure qu'elle distribuait lors des spectacles  organisés dans lesquelles elle jouait à la fin de sa vie... Mais au-delà de la légende, comment une fille de paysans comme les autres a-t-elle pu en arriver à s'habiller en homme, entrer dans l'armée, défier la chronique, côtoyer Buffalo Bill et devenir célèbre de son vivant ?

Des témoignages de ceux qui l'ont bien connue se dégage un personnage attachant : toute sa vie, et malgré la célébrité, Martha Canary fut une marginale, une errante, qui préférait la compagnie des bonshommes à celle des dames patronnesses et le whisky à l'eau bénite . Une sacrée personnalité, généreuse, courageuse, cabocharde, cabotine. Une femme seule dans un monde d'hommes. Sa vie connut des hauts et des bas, des sommets de gloire et des dérives pathétiques.
Gregory Monro, au terme de nombreux voyages aux États-Unis et de longues recherches, raconte dans son ouvrage combien sa vie fut une longue farce tragicomique. Certains connaissent aussi les Lettres à sa fille, ce journal adressé par Calamity à la fille qu'elle aurait abandonnée, et qui aurait été adoptée par une famille aisée. L'auteur retrace aussi l'histoire mouvementée de ce manuscrit aussi poignant que controversé, ainsi que la vie de Jean McCormick, la petite Jeanie des Lettres.